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[Revue de presse] Funérailles de l’ex-chef d’état major général des armées, crise d’électricité à Conakry… à la Une des journaux

Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, La Lance et l’Observateur se sont essentiellement intéressés à plusieurs sujets d’actualité dont les Funérailles de lex-chef d’état major général des armée et numéro 2 du CNRD, crise d’électricité à Conakry, les contre-vérités du ministre Morissanda Kouyaté sur la fermeture des médias…

Dans sa parution numéro 1681 du 1er juillet 2024, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : « Guinée : Funérailles de l’ex-chef d’état major général des armées et numéro 2 du CNRD. Le corps à corps ! « Sur la question, le journal écrit : « Ex-chef d’état major général des armées, numéro 2 et porte-voix du CNRD (Comité national de rassemblement pour le développement), chargé d’affaires de la Guinée à Cuba, Sadiba Koulibaly est disparu comme une étoile dans le ciel guinéen. Sa dépouille a été inhumée sous tensions et haute sécurité à Magaly-Faraba, son village natal situé dans la sous-préfecture de Dialakoro, préfecture de Mandiana. Jeudi 27 juin, il est presque 17h quand le cortège funèbre du général Sadiba Koulibaly quitte la morgue du CHU Ignace Deen, à Kaloum. Après la mort de l’officier, officiellement le 22 juin alors qu’il purgeait, dans un lieu tenu secret, sa condamnation à cinq ans de prison pour « désertion et détention illégale d’armes de guerre », c’est dans cet hôpital que son corps a été déposé. L’expertise médaille conclut à un décès qui « pourrait être imputable à un psycho-traumatisme important et à un stress prolongé qui sont à l’origine d’une arythmie cardiaque majeure ayant entraîné une défibrillation et un arrêt cardiaque », à en croire Aly Camara, procureur près le tribunal militaire de première instance permanent de Cona-cris dans son communiqué. Une version loin d’être convaincante…

De son côté, La Lance dans son numéro 1429 du 3 juillet 2024, titré à sa Une : « Guinée : Crise d’électricité à Conakry. De Charybde en Scylla ». Sur la question, notre confrère écrit : « Parler de crise d’électricité en Guinée n’est que lapalissade, tant le phénomène est vieux et récurrent. On en parle, pour tout dire, qu’à Conakry, les villes de l’intérieur n’étant que ponctuellement et peu desservies. Malgré l’existence d’un projet d’électrification rurale mis en place il y a des lustres, les zones rurales ne peuvent actuellement espérer bénéficier de l’électrification. Loin s’en faut. Mais comme enseigne le vieil adage, « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussi pour préserver ». Elles peuvent toujours s’en remettre à Dieu et ses anges, voire ses saints. La crise d’électricité en Guinée ressemble bien, dorénavant, à un casse-tête chinois, en signe indien. Les gouvernements se succèdent, tentent d’y remédier. Nenni !… »

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Quant à L’observateur, il a dans son numéro 1208 du 24 01 juillet 2024 titré : « Fermeture des médias : Les contre-vérités du ministre Morissanda Kouyaté. » A propos, le journal mentionné que « devant des diplomates de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le ministre des Affaires étrangères à invoqué des « impératifs sécuritaires » pour justifier la fermeture des médias. Une contre-vérités, dans la mesure où l’arrêté portant retrait des agréments fait mention de « non-respect des cahiers des charges ». Le chef de la diplomatie guinéenne e également soutenu que la fermeture était intervenue pour empêcher les médias concernés « de prendre en otage un pays et de le mettre sous le feu de la division ethnique, de la confrontation entre les différentes composantes ». Morissanda est allé jusqu’à comparer ces médias à la radio Mille Collines au Rawanda. Mais, s’il le lui était demandé, il serait incapable d’apporter une quelconque preuve de ses allégations… »

A la semaine prochaine !

Source: Mediaguinee 

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