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Extinction des médias privés en Guinée : La France réagit avec prudence !

La récente fermeture de plusieurs médias privés en Guinée par le ministère de l’Information et de la Communication suscite des réactions au-delà des frontières guinéennes. Les autorités guinéennes justifient cette décision par « le non-respect des cahiers de charges » en vigueur dans le pays. Cette mesure controversée a provoqué une vague de débats et d’indignation, tant sur le plan national qu’international.

Interpellé sur ce sujet sensible, le porte-parole adjoint du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, Christophe Lemoine, a exprimé la position de la France, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.« Nous suivons avec beaucoup d’attention le processus de transition en Guinée qui doit permettre le retour à l’ordre constitutionnel. Nous avons à plusieurs reprises exprimé notre inquiétude à ce sujet et rappelé aux autorités guinéennes notre attachement à la liberté de la presse et à la liberté d’expression d’une manière générale », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.

La France, partenaire majeur de la Guinée dans son processus de développement, finance de nombreux projets dans divers secteurs, notamment le projet de télévision numérique terrestre (TNT) avec un financement de 66 millions d’euros. Face à cette situation, la question se pose : Paris serait-elle prête à revoir ses engagements financiers avec Conakry ?

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Le porte-parole du Quai d’Orsay a choisi de rester prudent. « A l’instar de plusieurs pays du monde, nous avons des programmes de soutien à la liberté de la presse… je n’ai pas d’indication spécifique à la mesure qui a été prise par les autorités guinéennes. Ce qui est certain, c’est une situation suivie attentivement ici. Nous aurons l’occasion d’en reparler au cas échéant s’il y a des décisions qui sont prises. Mais pour le moment, nous en sommes au point où nous suivons la situation avec attention », a précisé Christophe Lemoine.

Cette déclaration souligne l’importance que la France accorde à la liberté de la presse, un pilier fondamental de la démocratie. La situation en Guinée reste donc sous haute surveillance, avec des répercussions potentielles sur les relations bilatérales entre Paris et Conakry. Pour l’instant, le Quai d’Orsay préfère observer et évaluer les développements avant de prendre des mesures concrètes.

La fermeture des médias privés en Guinée est perçue comme une atteinte à la liberté d’expression par de nombreux observateurs et défenseurs des droits de l’homme. La communauté internationale reste vigilante, espérant une résolution qui respecte les principes démocratiques et les droits fondamentaux.

Laguinee.info

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