Stratégie ou Emotion : L’Erreur Koundouno et le Silence sur Doumbouya car Au-delà des apparences Doumbouya et Kagamé, sont les Maîtres de l’Or guinéen!
En vérité, Amara Camara n’est pas le cerveau du vol d’or. S’il est effectivement perçu comme le chasseur de sexe notoire et l’un des architectes de la corruption administrative, il ne contrôle ni la Banque centrale ni les circuits réels de transfert des métaux précieux.
Le véritable commanditaire du système de détournement aurifère guinéen s’appelle Paul Kagamé, sous la supervision directe de Mamadi Doumbouya.
L’enquête menée par Sékou Koundouno, épaulé par les jeunes Latif et Babila, bien que motivée, souffre d’un biais stratégique. Les éléments comptables et captures WhatsApp mobilisés comme “preuves” ont été mal interprétés, voire instrumentalisés. Aucun de ces éléments n’incrimine sérieusement Amara Camara dans l’affaire spécifique du transfert de près de 100 millions de dollars d’or.
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Ce qui est en jeu ici dépasse l’amateurisme émotionnel. La stratégie ne se fait pas dans l’émotion, elle repose sur des données, des schémas directeurs, une vision futuriste et une maîtrise rigoureuse de la déontologie de l’enquête. Accuser à tort affaiblit la crédibilité de toute investigation.
Il est temps pour Sékou Koundouno de sortir de la révolution émotionnelle, d’abandonner la posture de réaction instinctive, et de bâtir une architecture d’action capable de briser le véritable noyau du système : la structure mafieuse étatique dirigée par Doumbouya et ses partenaires régionaux.
Amara Camara est une pièce de l’ombre, certes corrompue et nuisible, mais pas l’architecte du pillage aurifère. Il gère les apparences, les réseaux, les passe-droits… mais jamais un seul gramme d’or ne sort du pays sans le feu vert de la présidence.
Le chasseur de vérité