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Simandou transformé en programme de société : la forfaiture du parjure

Mardi 28 octobre 2025 à 16h00, au Palais Mohammed V, le putschiste s’apprête à orchestrer une annonce spectaculaire un coup de communication qui, ironie du destin, marquera le début de sa propre chute, ainsi que celle de ses complices.

Selon plusieurs sources concordantes, sauf revirement de dernière minute, le régime entend profiter de la cérémonie de remise officielle du “Programme de Développement Socio-Économique Durable et Responsable Simandou 2040” pour annoncer en grande pompe la candidature du parjure, habillée sous les apparences d’une mise en scène économique savamment orchestrée.

Faire de Simandou un programme de société, c’est commettre une double trahison : d’abord envers la République, dont on viole l’esprit et la lettre ; ensuite envers les partenaires économiques, que l’on entraîne dans la dérive.

En associant Rio Tinto et les consortiums chinois à une candidature entachée de parjure, le régime les expose à un risque politique et moral considérable. Car, à partir de cet instant, ils ne sont plus de simples investisseurs, mais des acteurs comptables d’une imposture.

La ligne entre coopération économique et complicité politique se brouille dangereusement et c’est tout l’édifice de confiance internationale autour du projet Simandou qui vacille, miné par la confusion entre les biens de la Nation et les ambitions d’un homme.

Derrière les rideaux dorés du Palais, une dérive s’écrit en lettres d’imposture : Simandou, patrimoine national, est instrumentalisé en programme de société. Une violation flagrante des lois de la République.

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Car nul ne peut s’approprier un bien commun pour en faire un tremplin électoral.

Simandou n’est pas une vision politique c’est un legs divin, un dépôt collectif de souveraineté économique, qui dépasse les ambitions d’un homme.

Le réduire à un programme de campagne, c’est profaner la République. C’est faire passer une œuvre nationale pour une propriété privée.

Un véritable chef d’État parle à partir d’une vision structurante, d’un projet de société, non d’un gisement.

Le Simandou n’est pas une promesse électorale : il appartient à la Nation, pas à un candidat.

Par Siba Béavogui 

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