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Vulgarisation Nouvelle constitution : Brochure ou papier d’emballage ? Même leur Constitution, ils ne savent pas la vendre !

Chronique populaire sur la mascarade de communication du CNRD

Ils ont écrit une Constitution, mal négociée, mal ficelée, sans débat réel. Maintenant, ils veulent la vendre au peuple comme une bonne affaire.

Mais comment peut on vendre un produit que personne ne comprend, dans une langue que personne ne parle, avec des brochures que personne ne lit ?

Même les marchands de savon au marché sont plus convaincants. Eux au moins savent crier : “Ça lave bien ! C’est bon pour les habits ! Venez tester !”

Mais le CNRD, lui, récite ses articles comme on lit une ordonnance médicale, avec des mots creux, sans passion, sans pédagogie.

Une Constitution sans peuple, c’est comme un tissu sans fil

Pas de débats communautaires,
Pas de théâtre éducatif,
Pas de radios locales,
Pas de griots mobilisés,
Pas même une explication en soussou, en peulh, en maninka, en kissi…

Juste des généraux et leurs juristes qui s’écoutent eux-mêmes dans les salons climatisés.

« Ils ne veulent pas convaincre, ils veulent imposer. Mais un texte imposé est déjà rejeté. »

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Distribuer des brochures à des analphabètes, c’est comme donner du papier glacé à des vendeuses de galettes : Ça finira plié, huilé et recyclé mais sûrement pas lu ni compris.

Et pourtant, c’est la nouvelle trouvaille du CNRD : imprimer, plastifier, distribuer… pour se convaincre qu’on informe, pendant qu’en réalité on empile la bêtise sur du papier luxe.

« Le pouvoir aime les symboles, mais déteste la compréhension. »

Le fond du problème ?

Le régime putschiste ne sait pas parler au peuple, alors il imprime des brochures comme on lance des confettis dans un incendie.
• Pas de traduction en langues locales
• Aucune médiation communautaire
• Zéro théâtre populaire, zéro sensibilisation radiophonique
• Rien qu’un festival de logos, de sigles, et de jargon de caserne

Quand la médiocrité nous tient…

Ah, le CNRD, ce club des généraux à carte blanche et à idées noires. Ils croient qu’une brochure équivaut à une réforme, que l’image vaut le dialogue, que le peuple est un QR code vivant.

Mais la Guinée n’est pas une salle de briefing militaire. Elle est un pays de voix, de proverbes, de marchés et de palabres, pas de PowerPoint en treillis.

Par B S 

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