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GRAND ORAL

« Le panafricanisme ne se mendie pas. Il se mérite. »

Mes frères, mes sœurs,
il est temps de parler vrai.

Le panafricanisme émotionnel, celui des slogans faciles, des tweets enflammés, des vidéos TikTok en boubou sans vision…
Ça suffit.

Il est temps de rendre au concept sa grandeur.
De sortir de l’abstrait.
D’enlever les lunettes floues.
De poser les pieds — bien au sol.

Parce que ce n’est pas un live Instagram qui fait de toi un leader.
Ce n’est pas un décret.
Ce n’est pas un coup de projecteur payé.
Ce n’est pas un parrain bien placé.

Un leader, c’est celui qui affronte la vie à mains nues.
Sans bouclier.
Sans piston.
Sans costume.

C’est celui qui creuse avec ses propres doigts.
Qui affronte le destin avec courage.
Qui transforme une idée en objet.
Qui donne vie à l’inexistant.
Qui défie les pronostics.
Qui tombe.
Mais qui se relève — encore et encore —
et qui finit par exister.

Et celui qui n’a jamais traversé ça…
n’a pas le droit d’enseigner le leadership.

Aujourd’hui, la scène est remplie de figurants.
Des « intellectuels » sans carrière.
Des orateurs sans parcours.
Des imposteurs numériques qui ne pètent pas à la hauteur de leurs fesses.

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Oui, je l’ai dit.

Ils s’agitent dans une isolation fantaisiste…
qui ne repose sur aucune logique d’émancipation, ni de progrès.
Ils parlent fort, mais construisent rien.
Pas une brique posée. Pas une stratégie pensée.

Les réseaux sociaux ont donné un pouvoir intellectuel aux cancres.
Et dans cette mascarade, la conscience collective s’empoisonne.
Nos enfants s’identifient à des imposteurs.
À des vedettes sans vision.
À des orateurs sans cohérence.
À des gens qui ne savent ni faire, ni vivre, ni bâtir.

Le vrai leader, mes amis…
c’est celui qui a souffert en silence
et continué à rêver.
C’est celui qui s’est relevé seul, sans caméra.

C’est celui qui inspire dans la vraie vie, pas juste en story.

Alors que les bébés leaders retournent dans la salle.
Qu’ils apprennent.
Qu’ils échouent.
Qu’ils construisent.
Et qu’ils reviennent avec des cicatrices vraies.

Maintenant.., si tu es fâché parce que l’Amérique vit sa grandeur…
C’est simple :
Travaille.
Développe ton pays.
Et arrête de te plaindre.

Ce monde, le respect ne se quémande pas.
Il s’impose.

Avec Siba Béavogui

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