Suspension du Congrès de l’UFDG : Moussa Condé pulvérise le ministre Ibrahima Kalil Condé et appelle à la mobilisation générale
Depuis les États-Unis, le Coordinateur général du Mouvement COPOLA (Convergence Politique pour l’Avenir), Moussa Condé, a réagi avec véhémence au communiqué officiel annonçant le report du Congrès national de l’UFDG prévu le 6 juillet 2025. Pour lui, cette décision relève d’un abus de pouvoir orchestré par un régime illégitime, et ne saurait empêcher la tenue de ce qu’il qualifie de rendez-vous historique pour la base militante.
« Mon nom c’est Moussa Condé. Je suis le coordinateur du mouvement de soutien à l’UFDG, COPOLA – Convergence politique pour l’avenir – et je m’adresse à tous les militants et sympathisants du plus grand parti de notre pays : l’UFDG. »
Dès les premières lignes, le ton est donné : Moussa Condé ne reconnaît ni l’autorité du ministre de la Décentralisation, ni la légitimité du gouvernement de transition dirigé par le général Mamadi Doumbouya, qu’il accuse sans détour d’être un « gouvernement illégal et sanguinaire », dirigé par « le plus grand narcotrafiquant de la République ».
Contre une confiscation de la vie politique
« L’UFDG n’appartient pas à Ousmane Gaoual Diallo, ni à El Hadj Cellou Dalein Diallo. Vouloir empêcher le Congrès du plus grand parti de la République de Guinée, c’est violer les droits des militants, des sympathisants, et des candidats légitimes qui aspirent à diriger le parti, à commencer par Monsieur Naymi Ibrahima Diallo, soucieux de l’avenir du parti et de la République. »
Pour le coordinateur de COPOLA, la suspension du Congrès est une manœuvre de plus visant à étouffer le débat démocratique au sein de l’opposition, et notamment à empêcher l’émergence de figures nouvelles et indépendantes au sein de l’UFDG.
Appel à la révolte et avertissement solennel
« Faut-il vraiment empêcher le Congrès, alors qu’il s’agit là de notre chance de faire échouer leur coup d’État constitutionnel ? »

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Loin de modérer ses propos, Moussa Condé enfonce le clou en lançant un appel frontal à la révolte populaire. Il n’exclut aucune forme de résistance, y compris l’insurrection :
« J’en appelle à la révolte populaire contre cette décision. Même s’il faut brûler la Guinée, on va le faire, mais le Congrès aura bel et bien lieu. »
Une sortie qui fait déjà écho
Alors que la crise de légitimité s’approfondit entre les partis politiques et les autorités de transition, cette déclaration fait l’effet d’un pavé dans la mare. Elle consacre une fracture grandissante entre une partie de la diaspora politique radicalisée et les institutions actuelles.
Moussa Condé conclut sa déclaration par un cri de ralliement :
« Vive l’UFDG. Vive la Guinée. À bas Mamadi Doumbouya et son gouvernement de trafiquants de drogue. »
À noter que cette déclaration publique n’engage que son auteur. Elle reflète un courant de pensée présent dans la sphère militante de la diaspora guinéenne. Elle sera, sans nul doute, sujette à controverses mais reste révélatrice de la tension croissante autour de la transition politique en Guinée.
Par Moussa Condé depuis les États-Unis