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Salam Sow : la constance en acte, la citoyenneté en marche

Dans une République fragilisée par la manipulation, le silence complice et la peur soigneusement entretenue, chaque geste d’engagement vrai résonne comme un cri de dignité. Ce soir-là, sans tambour ni fanfare, Salam Sow, Secrétaire fédéral de l’UFDG à Gbessia et membre actif du Comité National des Jeunes, est rentré discrètement d’un séjour familial à l’intérieur du pays. Et il a posé un acte simple, mais symboliquement immense : il s’est fait recenser.

Pas dans un bureau climatisé. Pas avec une caméra pour flatter les egos. Non. Il l’a fait dans son quartier d’enfance, à Hamdallaye I, au plus proche de ceux qu’il n’a jamais quittés, même quand tant d’autres choisissaient les hauteurs.

Cet acte, c’est plus qu’un devoir civique. C’est un acte politique, au sens noble du terme. C’est dire à la jeunesse qu’il ne suffit pas de se plaindre ou de commenter. Il faut s’inscrire, se lever, s’impliquer. C’est aussi une réponse claire à ceux qui parient sur l’oubli, la résignation et l’exil intérieur : la relève est là, elle s’organise, elle agit.

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Salam Sow, c’est la génération debout. Celle qui ne fuit ni ses responsabilités, ni ses convictions. Celle qui comprend que la carte d’électeur est une arme de résistance pacifique, un outil de reconquête démocratique.

En posant cet acte, Salam Sow ne fait pas que remplir une formalité : il rappelle à tous les militants, à tous les jeunes, à tous les oubliés des quartiers populaires, que leur voix compte, que leur présence dans les fichiers électoraux est une menace pour les fossoyeurs de la vérité.

Il n’a pas crié. Il a agi.
Il n’a pas triché. Il a marché droit.
Et en cela, il incarne l’âme vivante d’un parti qui ne plie pas.

Alpha Issagha Diallo

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