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Abandon de poursuites à la CRIEF : Bah Oury brise les « espoirs » de Cellou, Kassory et cie

Le Gouvernement n’entend pas fléchir face aux exigences soulevées par les forces vives pour aller au dialogue.

Alors que cette coalition exige des garanties solides pour le retour des exilés politiques, l’abandon des poursuites engagées contre des dignitaires de l’ancien régime, Bah Oury a tranché. Pour le Chef du Gouvernement, l’Exécutif ne saurait interférer dans des affaires purement judiciaires.

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« Certains qui sont épinglés par la CRIEF (Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières) de par leur propre gestion antérieure en tant que représentants et responsables des autorités à l’époque, la justice leur demande des comptes, mais ils ne veulent pas répondre. Ce n’est pas une question de l’Exécutif, c’est une question purement judiciaire », a indiqué Bah Oury sur Jeune Afrique.

« Imaginez que dans nos pays où on demande à d’anciens responsables de répondre devant la justice pour éclairer leur responsabilité par rapport à certains faits qui ont été préjudiciables à l’intérêt national, et qu’ils estiment qu’ils doivent bénéficier d’une impunité totale, ça c’est contraire à l’esprit de l’État de droit », martèle le Chef du Gouvernement.

Africaguinee

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