C’est parti pour une formation à l’intention des journalistes pour la couverture du procès des événements du 28-Septembre 2009

Ce mercredi 3 janvier 2024 à Conakry, a débuté une formation de 3 jours destinée aux journalistes qui couvrent le procès des massacres du 28-Septembre 2009.

Pendant trois jours, ces hommes des médias apprendront c’est quoi le fat-checking, les techniques de couverture d’un procès sensible et le journaliste à l’usage des concepts juridiques.

Le Garde des Sceaux ministre de la justice et des droits de l’homme a procédé à la cérémonie du lancement.
Alphonse Charles Wright a tout d’abord remercier la cellule de communication du procès des événements du 28 septembre avant d’ajouter que la première réussite d’un procès, dépend de sa couverture médiatique.

- Advertisement -

« Ce sont les médias qui sont suivis aujourd’hui dans nos différentes langues, mais aussi sur la base de la langue officielle, qui est le français. Mais, sauf que, les médias ne maîtrisent pas les concepts juridiques.
Lorsqu’ils sont invités à couvrir un tel procès, il faut faire en sorte qu’ils soient outillés, pour éviter que les informations soient des informations qui ne sortent pas du cadre légal », a souligné le ministre.
D’ajouter, Alphonse Charles Wright dira : « Nous sommes à la phase des témoignages. Vous avez encore une autre phase du dossier qui est entrain d’être examiné de façon indépendante par des juridictions.
Je crois qu’à l’issue de ça, les médias vont être outillés ,et que désormais, lorsqu’on doit parler de ce procès, pendant et après les audiences. Il faut que chaque acteur sache que chaque mot a sa place, chaque geste à ce procès, peut avoir un impact à la fois positif et négatif d’où beaucoup plus de responsabilités.»
Rendre justice, permettre aux accusés de se défendre, et aux victimes d’avoir à la réparation, renforcer la paix, l’unité, la réconciliation entre les guinéens, entre autres les objectifs de ce procès a fait savoir le ministre de la justice et des droits l’homme.
« Donc il ne faut pas en rajouter, il faut apaiser, il faut faire en sorte que, chaque propos n’ait pas un impact négatif sur le vivre ensemble. C’est pourquoi je félicite encore tous les acteurs de la presse, y compris la presse privée. Parce qu’il faut reconnaître que vous avez révolutionné le monde médiatique.
Donc, je crois que vous pouvez jouer un grand rôle dans le cadre de ce procès », a estime Charles Wright.
Pour le président de la cellule de communication du procès des évènements du 28-Septembre 2009, l’objectif visé est de faire des médias d’une nouvelle façon de traiter l’information.

« La couverture d’un procès surtout les événements du 28 septembre, appel non seulement au professionnalisme, à la responsabilité mais aussi, au respect de l’éthique et de la déontologie.
Cela signifie que, les journalistes sont à l’avant-garde de la réussite de ce procès. Et, nous pensons déjà après 13 mois de traitement de l’information sur le terrain, c’est un pari que nous sommes en train de gagner parce que, pour la première fois dans le monde, un procès aussi sensible que celui-ci, est couvert intégralement au non du droit d’accès des populations à l’information mais aussi, dans la transparence voulu du président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya », a mentionné Abdoulaye Djibril Diallo.

bahdjiwo700@gmail.com 00224621838593