Chronique d’une descendance indigne une dynastie du déshonneur qui se noie dans la honte
Dans certaines familles, l’héritage n’est pas fait de valeurs, mais de compromissions. Le père a servi comme chien de garde, courbé devant les puissants, troquant sa dignité contre des miettes de privilège. Il a légué à son fils non pas l’honneur, mais l’art de ramper dans les couloirs du pouvoir.
De Conté à Condé, de putsch en régime, l’héritier poursuit la même trajectoire : s’asseoir à toutes les tables de l’ignominie, flatter le maître du moment et salir la mémoire du peuple. L’argent sale devient leur drapeau, la compromission leur seule boussole.
Cette descendance ne construit pas : elle consomme et détruit. Elle ne transmet pas la vertu : elle recycle le vice. Le grenier moral de la nation est pillé par ceux qui auraient dû l’honorer.

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Tel père, tel fils : miroir d’un déshonneur qui se prolonge. L’indignité, lorsqu’elle devient un héritage, se transforme en malédiction collective.
Le père a servi comme chien de garde, courbé devant les puissants, troquant sa dignité contre des miettes de privilège. Il n’a transmis à sa descendance ni honneur ni vertu, mais un legs de soumission et de déshonneur. Loin d’ériger un patrimoine de valeurs, il a bâti un grenier de compromissions, où l’indignité se recycle de génération en génération.
Ainsi s’écrit la chronique d’une lignée qui s’est abîmée dans la honte. Là où d’autres familles lèguent des repères, celle-ci lègue la servitude. Là où d’autres transmettent la fierté, elle transmet l’art de ramper dans les couloirs du pouvoir.
Le père a baissé la tête devant les maîtres d’hier ; les fils prolongent l’héritage en pliant l’échine devant les maîtres d’aujourd’hui. Une dynastie du déshonneur, où la compromission devient tradition et la honte se pare des habits de l’héritage.
Par Siba Beavogui