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CNRD vs Banques primaires : le peuple pris en otage d’une dette illégitime!

Après les mines, l’épargne des pauvres en danger . 

Sincèrement, Mamadi Doumbouya n’a pas honte. Les mines ne lui suffisent plus, il s’attaque désormais à l’épargne des pauvres. Quelle humiliation pour un peuple déjà pressuré, de voir son maigre argent englouti dans le gouffre d’un régime qui se cache derrière le faux prétexte du « manque de liquidité » !

En quatre ans, il a dévalisé la Banque centrale et siphonné les banques primaires, au point de priver les citoyens de leurs propres dépôts. Imaginez s’il fait dix ans au pouvoir : quel sort restera-t-il aux Guinéens ? Plus rien, sinon la misère et la dépendance totale.

Le « manque de liquidité » n’est pas une vérité économique, c’est une escroquerie politique. La vraie crise, ce n’est pas l’argent qui manque, c’est la confiance qui a disparu. Car un État qui dévore les économies de ses citoyens ne peut plus prétendre à la légitimité.

Un minimum de dignité consisterait à arrêter cette mascarade, à cesser de prendre le peuple en otage et à rendre des comptes. Car la justice finira par rattraper ceux qui confondent gouverner et piller.

En Guinée, un scandale financier sans précédent étouffe les citoyens : privés de leurs propres fonds, ils paient aujourd’hui la facture d’une dette qu’ils n’ont ni contractée, ni consommée. Une absurdité qui soulève une question brûlante : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être la variable d’ajustement d’un régime et de banques complices ?

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Le constat est limpide. Le CNRD, incapable d’honorer ses dettes, a transformé les banques primaires en guichets d’État. Or, une banque n’a pas d’argent qui lui est propre : elle vit de l’épargne des particuliers et des entreprises. Son rôle n’est pas de financer les caprices budgétaires d’un pouvoir, mais de garantir la sécurité des dépôts. En bafouant ce principe, elle trahit sa raison d’être.

Chaque citoyen spolié de son droit d’accès à ses fonds est donc légitime à saisir la justice. Les consommateurs doivent pouvoir réclamer réparation, intérêts compris, sur chaque prêt accordé en catimini à l’État avec leur argent. Ce n’est pas une faveur, c’est un droit.

Quant au fameux « manque de liquidité », brandi par le régime comme explication, il relève davantage du subterfuge que de l’économie. Derrière cette formule technocratique se cache une vérité brutale : l’incapacité du CNRD à rembourser ses emprunts et la complicité des banques qui ont accepté de maquiller l’opération.

Et la Banque centrale ? Gardienne théorique du système, elle s’est mue en spectatrice silencieuse. Ce mutisme équivaut à une caution. Résultat : un peuple trahi, un système bancaire discrédité et un État enlisé dans l’illégalité.

La bataille ne sera donc plus seulement financière, elle sera judiciaire. Car lorsqu’un peuple est dépouillé de ses droits financiers, il n’a d’autre choix que de réclamer justice, face à un régime qui a institutionnalisé l’injustice.

Par le chasseur de vérité 

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