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La suspension de l’UFDG est une dérive grave et inquiétante de la part des putschistes du CNRD !

Depuis son coup de force du 5 septembre 2021, le CNRD s’inscrit ouvertement dans la logique de faire disparaître l’opposition (partis politiques les plus représentatifs et les organisations crédibles de la société civile) dans notre pays. Ce projet suicidaire s’est inscrit dans les actions suivantes.

Depuis le mois de mai 2022, l’interdiction illégale des manifestations sur la voie publique en violation de la charte de la transition et de la charte africaine des droits civiques et politiques.

En septembre 2022 : la dissolution illégale du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) par le MATD.

De juin 2022 à nos jours : la répression systématique des manifestations ayant fait des dizaines de morts.                         

En mois de mai 2024 : La fermeture illégale des grands médias d’écoute ( Djoma, Espace et Fim). En juillet 2024 : les séries de kidnapping et de disparitions forcées des acteurs de la société civile, à savoir les cas Foniké Menguè et Billo Bah, hauts responsables du FNDC, le journaliste Habib Marwane Camara, Sadou Nimaga, suivis des enlèvements et tortures du coordinateur des forces sociales de Guinée Abdoul Sacko et l’ancien bâtonnier Maître Mohamed Traoré.

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La contrainte à l’exil des figures emblématiques de l’opposition et de la société civile.  Sans oublier la condamnation injuste du Président du Model Aliou Bah à 2 ans de prison ferme pour outrage au chef de la junte.                                      

Le refus systématique d’enrôler les leaders de l’UFDG et de l’UFR lors du recensement du côté de la Côte d’Ivoire.

Ce vendredi 22 août, la ligne rouge vient d’être franchie par les anti-démocrates du CNRD à travers la décision suicidaire de suspension de l’UFDG, le RPG – Arc en ciel et l’UPR. Cela dénote clairement que le CNRD ne compte reculer et souhaite même la dissolution définitive de ces poids lourds politiques.

Nous n’acceptons pas cette provocation de trop et cette action ne restera sans conséquence sur la suite du déroulement de cette transition. Nous attendons les consignes fermes de l’état-major de notre parti politique pour riposter face à cette dérive dictatoriale qui plonge notre pays dans une impasse totale.

L’appel à manifester du 5 septembre prochain est l’option ultime qui s’offre au peuple de Guinée pour mettre fin à cette dictature en exigeant le départ de la junte au pouvoir.

Par Honorable Youssouf Camara membre du bureau exécutif de l’UFDG

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