Chronique d’un bordel de luxe dissimulé derrière la fumée du scandale des 8 millions pour maquiller l’humiliation
À la Minière, les murs ont des oreilles… et certains secrets y transpirent jusqu’aux draps. Adel Fakhreddine, patron du groupe GIC – Guinée Industrie, est le voisin immédiat et l’ami intime du chef du 5 septembre. Un ami avec lequel il partage tout, jusqu’au lit conjugal.
Yasmine, son épouse, est devenue la “femme de chambre” qui prépare et détend le lit du putschiste lors de ses visites nocturnes dans ce quartier huppé où il érige, pierre après pierre, l’une de ses nouvelles cachettes. Pendant que Doumbouya y trouve son refuge, le mari, lui, passe la nuit chez son “frère d’armes” des partouzes, laissant la tendresse infinie de Yasmine réchauffer le tyran.

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Perversité revendiquée : Doumbouya s’unit à l’épouse de son ami au nom de la force brute et de l’impunité que lui offre le pouvoir d’État.
Tout le vacarme autour des 8 millions de dollars n’est qu’une mise en scène : une diversion destinée à protéger le secret de la Minière – cette cachette et ces nuits charnelles qu’ils veulent enfouir dans l’ombre.
En attendant, l’opérateur économique libanais essuie son déshonneur à coups d’exhonorations et de marchés de gré à gré.
Par Siba Beavogui