Après le câlin républicain, le câlin latéral, et le double câlin qui l’ont déjà propulsé au sommet de la hiérarchie protocolaire de la flagornerie…
Morissanda Kouyaté, le ministre aux bras infinis, revient sur le ring !
Oui mesdames et messieurs, le champion en titre du « bras long au service du pouvoir court » a récidivé avec une performance olympique : le quadruple câlin.
Une étreinte digne d’un sommet spirituel entre la tendresse, la communication gouvernementale et le ridicule d’État.
La scène est historique : Devant le portrait sévère de Mamadi Doumbouya, Morissanda, tout sourire, s’accroche à deux enfants et deux mamans, comme s’il allait les soulever jusqu’au ciel. Un câlin si large qu’on soupçonne une extension de bras clandestine.
Le ministre n’a pas dit un mot…
Mais ses bras ont parlé pour lui :
“Je vous serre donc je gouverne.”
Analyse technique :
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– Position des épaules : 9/10
– Courbe du sourire : 10/10
– Angle de bras : 120° sur l’échelle de la soumission
– Impact diplomatique : 0/10
– Récupération politique : 11/10
– Honte nationale : inquantifiable
Le CNRD applaudit
Ils n’ont pas de résultats ? Ils auront des images.
Ils n’ont pas de bilan ? Ils auront des étreintes.
Pendant que les prisons débordent, que les disparitions s’accumulent, que l’économie s’effondre, Morissanda étreint.
Le pays souffre, mais lui câline.
En résumé : “Morissanda ne construit pas l’avenir. Il l’enlace.”
Rendez-vous à la prochaine cérémonie : le câlin collectif inter-ministériel. Ou mieux encore : le câlin de la Nation, bras ouverts, esprit vide.
Votre Commentaire Officiel de la lucidité
Alpha Issagha Diallo.