Dans un pays où la parole publique devient l’arme favorite de la dissimulation, il est aisé de maquiller l’ombre d’un homme en lumière présidentielle. Mais l’Histoire, elle, n’a pas de conseiller spécial. Elle s’écrit avec des faits, pas avec des tribunes tissées de flatteries.
Alors que l’on tente de sanctifier Ousmane Doumbouya comme « voix de l’État » et « boussole de la République », une enquête indépendante révèle un trou noir de 20 millions de dollars, au cœur même des rouages de l’État. Cette somme, mystérieusement évaporée dans les circuits opaques contrôlés par Ousmane Doumbouya et Bouna Sylla, soulève une question essentielle : la boussole est-elle encore aimantée par l’intérêt national ou déréglée par l’appât du gain ?

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Dans les coulisses feutrées du pouvoir, certains se présentent comme invisibles, mais ce sont leurs empreintes qu’on retrouve sur les valises diplomatiques, les marchés miniers, et les cabinets d’influence logés entre Pékin, Dubaï et Conakry.
Le peuple n’a pas besoin de plumes affûtées pour lui écrire des odes. Il a besoin de justice, de vérité et de transparence. Si la République veut vraiment briller, qu’elle commence par allumer la lumière sur les circuits de l’argent public.
Par Siba Beavogui Chasseur de vérité