Opération de légitimation électorale – Le CNRD active le stratagème D’APÂT: L’art d’admirer, de conquérir… sans combattre!
Le CNRD ne veut pas seulement organiser des élections. Il veut les légitimer sans se battre, sans donner l’air de forcer le passage. Pour cela, il déploie un stratagème redoutable que nous nommons D’APÂT :
Désamorcer – Admirer – Piéger – Attendre – Triompher.
C’est une manœuvre d’ingénierie politique perverse, où l’adversaire est conduit à se battre dans un champ de mines savamment disposées… jusqu’à l’épuisement, la compromission ou la reddition volontaire.
Prenons un cas emblématique : l’UFDG.
Le CNRD crée délibérément des conditions conflictuelles autour du recensement électoral : flou juridique, manipulations techniques, exclusion de zones clés, précipitation du calendrier. Ces tensions sont tout sauf accidentelles. Elles visent un seul objectif : pousser l’UFDG dans une contre-attaque émotionnelle, stérile, et donc contrôlée. Toute réaction forte pourra alors être retournée contre elle, et instrumentalisée pour la diviser ou la neutraliser.

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Mais le piège est plus raffiné encore :
Ce que cherche le CNRD, c’est l’adhésion volontaire du grand adversaire à une compétition déjà truquée.
Rien ne vaut, pour le putschiste-candidat, que le principal opposant vienne de lui-même légitimer le théâtre électoral.
Et une fois que ce grand nom est dans la course – même à reculons, même en protestant – qui osera encore parler de hold-up électoral ?
Le monde dira : « Ils ont participé. Ils ont accepté. Alors ils ont perdu. »
C’est le génie du stratagème D’APÂT. Faire avaler l’arbitraire sous couvert de normalité.
Un piège psychopolitique où la légalité maquille la manipulation.
Mais il y a une vérité que les peuples doivent comprendre :
On ne négocie pas avec les pervers narcissiques.
On ne discute pas les règles d’un jeu pipé.
On ne légitime pas un processus dont l’issue est déjà écrite.
Il ne faut ni entrer, ni contester de l’intérieur.
Il faut exposer, boycotter, délégitimer, construire une alternative populaire.
Cela demande du courage. Cela demande de rompre le cordon avec fermeté.
Mais c’est la seule voie pour ne pas devenir l’outil docile de sa propre exclusion.
Siba Béavogui