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Guinée : Doumbouya active le dogme de la peur contre Hadja Halimatou Dalein — Qu’il sache qu’un assassinat déclencherait la guerre.

Le vieux manuel des tyrans se transmet comme une relique poussiéreuse : intimider pour vaincre sans combat. Faire peur pour faire fuir. Manipuler pour faire taire. Voilà le scénario que rejoue aujourd’hui le pouvoir putschiste en Guinée, dans un théâtre macabre où les ficelles sont usées, mais les dégâts bien réels.

Depuis quelques jours, une campagne d’intoxication est orchestrée dans l’ombre. Des tracts anonymes, des rumeurs distillées sur les réseaux, des alertes montées en épingle par des relais infiltrés : tout concourt à créer une atmosphère d’urgence sécuritaire autour de Hadja Halimatou Dalein. Une femme. Une voix. Un symbole.

Des taupes, agents doubles, blogueurs sous influence, diffusent un mélange de vérité et de mensonge, savamment dosé pour semer la confusion, l’émotion et la peur. Trop de cris finissent par brouiller le signal. Trop d’alarmes peuvent désarmer la vigilance. Méfions-nous des messages amplifiés sans filtre : la peur peut être un piège, même pour les plus sincères des résistants.

Mais qu’ils le sachent : Hadja Halimatou ne partira pas. Elle ne fuira pas la Guinée. Elle n’a ni le luxe de l’exil ni la lâcheté de la fuite. Elle a choisi d’affronter l’ogre en pleine lumière, et le peuple ne l’abandonnera pas.

Si un jour le pouvoir ose lever la main sur elle, ce jour-là marquera le début de la fin. Car ce n’est pas une femme qu’ils viseront : c’est un peuple debout, c’est une étincelle de dignité, c’est une guerre qu’ils allumeront. Que l’UFDG, que les ambassades, que les institutions internationales prennent acte : toute persécution, toute tentative d’espionnage, tout acte de violence contre elle engagera la responsabilité du régime.

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Pourquoi tant de peur autour de sa personne ? Parce qu’elle porte un souffle neuf. Parce qu’elle incarne une alternative. Parce que, dans ce pays, les femmes n’acceptent plus de pleurer en silence : elles marchent désormais en première ligne.

À ceux qui conseillent l’exil ou la prudence : si vous n’avez pas le courage du sacrifice ultime, laissez les femmes tenir le glaive de la dignité. Ne soyez pas les haut-parleurs de la peur. Soyez les échos du courage.

Nous mourrons tous un jour. Mais nous avons le choix de mourir debout.

Hadja Halimatou a choisi. Et avec elle, la Guinée regarde son destin droit dans les yeux.

Par Siba Béavogui  chasseur de vérité 

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