Leçon de vie – Le temps du Karma En Guinée, même Dieu a été arnaqué… au nom de la mère d’un putschiste.
Mamadi Doumbouya, voilà venu le temps des récoltes. Tu as semé l’humiliation, tu récoltes la honte. Toi qui faisais défiler des hommes dignes, menottés, souillés, exhibés comme des trophées de ta morale de façade. Voilà que le boomerang revient. Et il frappe là où le masque tombe : dans ta propre maison.
Tu as crié plus fort que tous : « voleurs ! », accusant les autres d’avoir détourné l’argent du peuple, l’argent des hommes. Mais pendant ce temps, c’est Dieu lui-même qui a été escroqué, au nom de ta propre mère ! Quel affront sacrilège ! Quelle honte nationale ! Quelle malédiction ! Quand on vole ce qui est consacré à l’éternel, même le silence du ciel devient ton accusateur.
En vérité, celui qui insulte les parents d’autrui prépare l’insulte contre les siens. C’est la loi de la vie. C’est la loi du Karma. Et ce n’est que le début.
Tu as cru pouvoir humilier les pères des autres sous prétexte d’une croisade contre la corruption. Mais le plus gros scandale d’enrichissement illicite de ce régime porte désormais ton nom de famille. Pas celui de tes opposants, ni celui de tes prédécesseurs… mais celui de ta mère. Une mère de la République, prise dans un filet d’or et de billets sales — pour des montants bien supérieurs à ce que tu reprochais à Kassory, Cellou et compagnie.

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Ironie ? Non. Karma pur et simple.
Hier, c’était « le grand frère du patron ». Aujourd’hui, « la maman du patron ». Demain ? Peut-être « le fils O+ ». Car la roue ne s’arrête jamais. Elle écrase toujours ceux qui pensent pouvoir marcher éternellement sur les autres.
Tu as crié au voleur, et voilà que c’est dans ton propre salon que l’on trouve le coffre ouvert.
Le Karma a parlé. Et il ne demande jamais la permission.