Quand le putschiste marche sur un sable mouvant
Par delà les apparences martiales, la machine militaire du général putschiste Mamadi Doumbouya révèle de profondes fissures. Son unité spéciale, pourtant façonnée dans la propagande comme invincible, repose en réalité sur un équilibre instable : des soldats formés à la hâte, sans réelle expérience de combat intensif, projetés dans un territoire qu’ils ne maîtrisent ni humainement ni stratégiquement.
Une force sans racines, sur un terrain qui lui échappe
Les Forces spéciales de Doumbouya sont désynchronisées de la géographie militaire réelle. Elles n’ont jamais affronté un conflit prolongé ni engagé une guérilla urbaine. Le commandement tente de masquer cette faiblesse par des démonstrations de force… mais sur le terrain, le doute s’installe.
Face à elles, une élite silencieuse : les 2 000 guerriers radiés de l’armée guinéenne, marginalisés par le régime, mais fidèles à l’esprit républicain et à la nation. Ces soldats-là ne se sont pas soumis. Et c’est ce refus de la soumission qui rend le pouvoir fébrile.
Une armée dans l’ombre, mais redoutable
Ces commandos aguerris sont issus des unités d’élite ayant déjà connu les réalités du feu : théâtres frontaliers, opérations spéciales, luttes asymétriques. Chaque commando est entraîné à neutraliser jusqu’à dix adversaires. Ce simple ratio invalide la prétendue supériorité numérique du contingent de Doumbouya : 5 000 hommes ne suffisent pas à contenir cette force tapie dans l’ombre, prête à frapper si la ligne rouge est franchie.
Pourquoi Doumbouya hésite à se déclarer candidat
Le général putschiste le sait. Il vit avec cette angoisse sourde. Annoncer sa candidature, c’est sortir du bunker. C’est exposer son corps à la rue. C’est se mesurer non plus à une opposition civile, mais à une résistance militaire légitime, enracinée dans l’honneur bafoué des anciens.

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C’est pour cela qu’il temporise. Qu’il tergiverse. Il redoute les commandos de l’ombre, ceux que ni la télévision d’État ni les slogans de propagande ne peuvent effacer.
La crème de l’armée guinéenne est dans la dissidence
L’histoire retiendra que, face au détournement de la République, ce sont les meilleurs soldats de Guinée qui ont dit non. L’élite de l’élite. Des officiers intègres, des tireurs formés à l’international, des stratèges du silence.
Le 4 novembre 2023 a prouvé que cette force existe, qu’elle peut frapper, qu’elle peut résister. Mais elle a besoin de moyens. De soutien logistique. De couverture populaire.
Appel à l’action nationale : finançons la résistance
La souveraineté ne se mendie pas, elle se défend. Le peuple doit soutenir cette armée invisible, républicaine et légitime. Mobilisons-nous pour collecter les fonds nécessaires à son renforcement : logistique, appui médical, communication, renseignement.
Nous n’avons pas affaire à une guerre d’ethnies, ni de clans. C’est une guerre entre le mensonge et la dignité. Entre un pouvoir de façade et une nation qui refuse de mourir à genoux.
Levez-vous. Soutenez ceux qui n’ont pas trahi. Finançons la libération. La victoire appartient à ceux qui osent.
Par Siba Beavogui