Makosso, foutaise ou miroir ? Quand les mendiants Pro Max guinéens crient au scandale qu’ils incarnent.
Scène de guerre au royaume des mendiants modernes. Le club fermé des influenceurs patriotiques guinéens est en ébullition. Leur nouveau problème ? Un certain Makosso. Oui, lui. L’Ivoirien au verbe haut, au cachet lourd et aux selfies bien éclairés. L’homme qui fait tout ce qu’ils font… mais en mieux. Et ça, c’est impardonnable.
Bienvenue dans la jungle de la jalousie.
Makosso a osé. Il a osé faire ce que leurs bouches n’osent plus dire sans sponsor : devenir le Monsieur propagande de la transition guinéenne. Il brille, il s’impose, il facture. Trop payé ? Oui. Trop exposé ? Certainement. Trop proche du pouvoir ? Évidemment. Mais surtout : trop talentueux pour qu’on lui pardonne.
Pendant que les “influenceurs maison” quémandent une enveloppe de carburant ou un transfert pour un live de 14 minutes, Makosso lui, débarque en business class, boucle deux interviews, claque un prêche inspiré, et repart avec un chèque et des applaudissements. Résultat ? Tollé général dans la basse-cour des communicants sous perfusion.
La guerre des chapelles a commencé.
On parle d’éthique, on dénonce l’importation du mensonge, on appelle à l’unité… Mais tout ça, c’est du vernis sur une jalousie moite. Ce n’est pas l’indécence qu’on reproche à Makosso. C’est d’en avoir fait un business rentable, structuré, assumé. Et surtout de ne pas avoir laissé de miettes.
Ils hurlent à l’imposture. Mais entre nous, qui est plus imposteur ? Celui qui ment pour 1000 dollars ou celui qui ment pour une carte de recharge ? Celui qui assume d’être payé ou celui qui joue les martyrs tout en encaissant sous la table ?
Makosso ne triche pas. Il maîtrise. Il a professionnalisé ce que les autres improvisent dans la précipitation : le marketing de la soumission. Là où ils lèchent pour exister, il signe des contrats pour s’imposer. Là où ils se battent pour exister sur TikTok, lui fait la tournée des palais.
Et eux ? Ils bavent. Littéralement.
D’aigreur, de rancune, de frustration. Ils dénoncent leur propre fantasme. Makosso est leur démon personnel : il leur rappelle qu’on peut réussir dans l’indignité… à condition de savoir la vendre.

- Advertisement -
Quant à leur morale… parlons-en.
Ces mêmes influenceurs qui ont lynché un président élu, aujourd’hui se font porte-voix d’une candidature née dans les ténèbres de l’illégalité. Ils osent parler de “valeurs”, eux qui n’en ont qu’une : la valeur du virement bancaire.
Makosso fait du bruit ? Oui. Mais pas plus que ceux qui braillent contre lui.
Le vrai scandale, ce n’est pas Makosso, c’est cette brochette de mendiants Pro Max made in Guinea qui paradent sans honte dans les salons des putschistes, habillés en dignité de pacotille, et vendant leur conscience au kilo. Sogué Néné, Atewaya, et la clique… eux, c’est la foutaise en haute définition.
On reproche à Makosso d’être payé pour sa propagande ? Et les autres, ils font quoi ? Ils lèchent plus bas, pour moins cher, avec en prime l’insulte à l’intelligence collective. C’est l’hôpital qui se fout de la charité, version bande passante et per diem.
Makosso, au moins, il est franc : il facture. Les autres, ils trahissent avec la main sur le cœur et la bouche pleine de mensonges patriotiques. Ils n’ont même plus l’élégance de leur indignité.
Le vrai danger, ce ne sont pas les influenceurs étrangers.
C’est cette armée de Guinéens en service commandé, qui s’accrochent à des postes imaginaires et justifient l’injustifiable au nom de leur estomac. Ils ont trahi un président légitime et aujourd’hui, ils lèvent les bras pour applaudir le crime politique.
Makosso n’est pas le problème. Il est le miroir. Et ce miroir renvoie une image que beaucoup détestent : celle de leur propre hypocrisie bien habillée
Qu’ils se taisent. Ils n’ont aucune leçon à donner à Makosso. Lui au moins, il ne ment pas sur ses intentions : il est là pour le contrat. Et il s’en sort bien mieux que les mendiants modernes de la place.
Par Siba Beavogui