Quand Amara Camara, roi des bordels de Guinée, prétend donner des leçons de pudeur : l’Hôpital qui se moque de la charité
À Mamou, dans le théâtre grotesque monté pour encenser le régime, Amara Camara, connu à Conakry comme le roi des bordels, s’est avancé pour donner des leçons de pudeur.
Quelle ironie !
Quelle indécence !
Le ministre général, noyé dans ses propres scandales nocturnes, a tenté d’exposer une vieille histoire de sex-tape attribuée à Cellou Dalein Diallo — sans jamais citer de nom, sans jamais assumer la moindre preuve.
Mais pourquoi choisir Mamou, cette ville sainte, cœur battant de l’islam guinéen, pour ressusciter cette affaire poussiéreuse ?
La réponse est simple : manipulation.
Dans une localité où la morale religieuse est sacrée, frapper sous la ceinture permet de salir sans débat. Faire vibrer les instincts plutôt que la raison. Remuer les bassesses pour détourner l’attention.
Voilà la stratégie de la peur.
Voilà la stratégie du vide.
Le théâtre de Mamou : hypocrisie et diversion. Comme à Kankan, Kindia, Boké, Mamou a vu défiler ministres et griots politiques au service du CNRD. Amara Camara, fidèle porte-voix de l’ombre, s’est chargé de la basse besogne : salir Cellou Dalein en l’associant à un scandale sexuel jamais assumé.
En réalité, cette manœuvre cache une angoisse :
• L’angoisse de l’échec politique du régime.
• L’angoisse d’un Doumbouya qui n’ose pas encore avouer ses ambitions présidentielles.
• L’angoisse d’un pouvoir qui sait que l’électorat moral, fidèle au serment du Coran, risque de se retourner contre lui.

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Alors ils tirent sur Cellou.
Alors ils ravivent les vieux démons.
Mais en faisant cela, Amara Camara dévoile surtout sa propre laideur :
• L’homme qui détruit des familles,
• L’homme qui règne sur les bordels de Conakry,
• L’homme dont le nom est murmuré dans toutes les affaires louches du régime.
Un roi du vice déguisé en apôtre de la vertu
Osons le dire sans détour :Amara Camara n’a aucune légitimité morale. Quand le vice monte sur la chaire pour prêcher la vertu, c’est que l’heure du jugement est proche.
Que ceux qui ont des yeux voient.
Que ceux qui ont de la mémoire se souviennent : Un marchand de honte ne peut bâtir un royaume durable. À Mamou, Amara Camara n’a pas seulement insulté Cellou Dalein Diallo. Il a insulté l’intelligence du peuple guinéen.
Et la vérité ?
Cellou Dalein Diallo, malgré l’attaque, reste debout. Son silence, jusqu’ici, déroute. Mais il n’appartient pas au mensonge de triompher. La vérité, elle, marche sans bruit.
Et le peuple saura reconnaître, au jour venu, qui a servi la Guinée… et qui l’a pas.
Siba Beavogui