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Braquage à la Banque Centrale : Le grand théâtre des voleurs en costume

Camouflage des Planchettes à Billets : « Alibaba et ses 40 complices » ont inventé un braquage et monté une enquête imaginaire pour effacer les pistes. On croyait avoir tout vu. Mais en Guinée, même le crime se recycle en divertissement.

Après avoir fabriqué des montagnes de billets sans contrôle, voilà que nos magiciens de la trahison nationale tentent de maquiller leur hold-up en inventant… un braquage imaginaire.

Le scénario est aussi grotesque que leur cupidité est abyssale. D’abord, un prétendu “casse spectaculaire”. Puis, en moins de 24 heures, la Banque Centrale publie un communiqué paniqué, avec des numéros de série en vitrine, pour prouver qu’elle est… “victime”.

Mais pas un seul billet ne circule dans les rues. Pas une seule alerte sérieuse sur le terrain.

Pas un seul réseau démantelé. Seulement des mots, des mots, et encore des mots – servis en épisodes comme une mauvaise série B.

Erreur de débutants : Dans une vraie enquête criminelle, on ne balance pas les éléments d’investigation comme on vend du poisson avarié au marché. Chaque détail révélé est une cartouche grillée pour les enquêteurs. Ici, on exhibe tout, en vrac, à la télévision. Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas d’enquête. Juste une opération de diversion.

Le cambiste sacrifié : la diversion grossière.

Comme dans toutes les opérations de camouflage, il fallait un bouc émissaire.

Alors, un cambiste, Elhadji Amadou, est arrêté pour avoir échangé 100 000 dollars.

Son crime ?

Faire son travail. Vérifier que les billets sont authentiques, pas qu’ils sont saints d’esprit.

Les cambistes ne sont pas des juges d’instruction. Ils ne demandent pas aux clients : “Êtes-vous un braqueur ?”

Ils contrôlent les billets, ils échangent. Point.

Mais pour sauver la face, nos stratèges en costumes froissés préfèrent sacrifier des innocents plutôt que de désigner les vrais coupables : Ceux qui manipulent les planches à billets comme on laboure un champ de misère.

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Le coupable est dans la maison Les vrais coupables, eux, sont bien connus. Ils ne se cachent pas. Ils se pavanent. Ils occupent les fauteuils. Ils signent les communiqués.

Ils applaudissent leurs propres mensonges, espérant qu’à force de répéter “braquage”, le peuple oubliera que la vraie hémorragie financière vient de l’intérieur de la Banque elle-même.

Le vol n’est pas un accident. Le braquage est une mise en scène. La véritable banque des bandits est à l’intérieur des murs.

Pourquoi ce montage ?

Parce que la vérité est pire que le mensonge :

• Il fallait camoufler les milliers de milliards sortis illégalement.

• Il fallait éviter un audit indépendant.

• Il fallait protéger les têtes criminelles qui tiennent les ficelles du pouvoir.

Alors, on invente un film. Un film minable. Sans crédibilité. Sans suspense. Sans héros.

Un film où les voleurs accusent les passants. Un film où l’on jette quelques cambistes en prison pendant que les architectes du chaos sabrent du champagne en coulisses.

Le peuple n’est pas dupe

Non, Messieurs les cambrioleurs institutionnels, votre farce ne prend pas. Votre scénario est percé à jour. Votre opération est une injure à l’intelligence collective. Votre gestion est une offense à la dignité nationale.

Le peuple n’oubliera pas. La vérité, même bâillonnée aujourd’hui, finit toujours par éclater demain. Et ce jour-là, ni vos uniformes, ni vos faux procès, ni vos journalistes complices ne pourront vous sauver.

“Je n’invente rien, je déterre ce qu’on enterre.”

Par Le Chasseur de Vérité

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