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Opération Baltazar : L’éveil du destructeur – Baidy Aribot face à l’œil du Sphinx

Kaloum somnole, mais l’ombre du désordre politique rôde.

Le Baltazar de Guinée, Don Baidy Aribot, sort d’une de ces soirées où le champagne coule plus que la vérité. Le vent du jugement s’élève.

Le Commandant en chef de la plume l’attend, stylo comme glaive, vérité comme seule armure.

Première illusion, la posture de l’élu du peuple. Baidy parle de base électorale. Mais quelle base ?
Un château de sable emporté à chaque marée politique. À Matam, le sphinx observe, ce n’est pas un bastion, c’est une illusion. La dernière mobilisation en son nom remonte à l’ère des disquettes et du franc guinéen.

Deuxième tour de magie, le droit à l’opinion. Il dit qu’il peut prendre position. C’est vrai.

Mais l’opinion d’un homme qui a porté tous les régimes, sans jamais les servir autrement qu’en s’y servant, pèse-t-elle ?

Conté l’a vu danser. Dadis l’a vu applaudir.

Alpha l’a vu trahir. Doumbouya le verra fuir. L’œil du Sphinx a tout noté.

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Troisième mirage, la marche de Boké. Il dit assumer. Très bien. Mais marcher pour soutenir l’effondrement du droit, ce n’est pas un acte civique.

C’est une errance complice. Le peuple ne vous suit pas, monsieur Aribot. Il vous observe – comme on regarde un ancien comédien revenu jouer un rôle qu’il ne maîtrise plus.

Quatrième manipulation, la Constitution.

Il se dit prêt à faire campagne pour le Oui. Mais depuis quand la trahison déguisée en démocratie devient-elle noble ?

La Constitution ne se vend pas sur les marchés politiques. On ne la déforme pas pour plaire aux princes du jour.

Cinquième contradiction, “je ne cherche rien”. Quand un homme répète qu’il ne cherche rien, c’est qu’il convoite tout. Le poste. Le décret. Le retour. Mais qu’il sache : le décret du peuple n’est pas écrit à la présidence, il est gravé dans la mémoire des humiliés.

Conclusion, Baidy Aribot, l’homme qui a tout goûté sans jamais digérer la loyauté, revient hanter le théâtre politique. Mais cette fois, le rideau ne se lèvera pas. Le peuple a changé de lunettes. L’œil du Sphinx perce les masques. Et la plume du Commandant en chef crucifie les impostures.

Guineefutur.info

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