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Dossier Classé – par l’inspecteur de l’ombre L’Autopsie d’un Braquage d’État

“Quand l’État organise le vol, il signe le reçu de l’impunité.”

C’est une enquête troublante, sous la plume d’un inspecteur de l’ombre, déterminé à faire parler les silences d’un braquage qui n’en est peut-être pas un.

21 milliards GNF évaporés comme par magie, un convoi fantôme, un communiqué qui cache plus qu’il ne révèle…Ce texte est plus qu’une chronique : c’est un choc. C’est un récit à la croisée du polar et de la politique, où chaque mot interroge, chaque détail dérange.
Suivez mon regard…

Prologue : Le cri du silence

14 avril 2025. La Banque Centrale de la République de Guinée publie un communiqué sobre, presque propre. Trop propre. Comme un gant immaculé cachant une main trempée dans le cambouis. 21 milliards de francs guinéens envolés. Deux camions, un convoi privé, une route connue pour ses virages assassins et ses check-points militaires… et pas un seul coup de feu de riposte, pas une interpellation. Juste des voleurs “miraculeusement” évaporés.

Moi, je ne dors pas sur ce genre d’histoire. Je les rêve en cauchemar jusqu’à trouver ce que d’autres veulent enfouir.

Le crime de trop:

Transférer 21 milliards de GNF à un “particulier”, en liquidité, depuis les caisses de l’institution monétaire la plus sacrée du pays ? Voilà déjà un crime administratif. Une entorse grave au protocole financier.
Les billets étaient tous neufs, numérotés, marqués. Donc parfaitement traçables. Et pourtant, on les a envoyés… sans escorte officielle.

Pourquoi ? Parce que ce n’était pas un transport d’argent. C’était un transport de complicité.
La Banque Centrale, censée être la cathédrale de la transparence, est devenue le cœur battant du blanchiment, le sponsor officiel de l’économie parallèle du régime Doumbouya.

Une route, un piège, une scène de théâtre

J’ai étudié la cartographie complète du tronçon Mamou–Kindia :
• Route sinueuse.
• Forêts denses.
• Très peu de sorties possibles.
• Présence régulière de checkpoints militaires.
• Une logistique de sécurité théoriquement inviolable.

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Pour que deux camions y soient braqués sans bruit, sans arrestation, sans riposte, il fallait une coordination digne d’une opération militaire.
Pas des bandits de grand chemin. Des hommes en uniforme, ou ceux qu’on laisse passer parce qu’on a reçu l’ordre d’“oublier de regarder”.

Un braquage aussi fluide, sur une route aussi surveillée, ce n’est pas un vol : c’est une signature. Celle d’un système mafieux avec couverture étatique.

Mamadi Doumbouya, le parrain invisible ?

Toutes les routes mènent à lui.
Le silence des ministères.
Le mutisme des services de renseignement.
Le communiqué aseptisé de la BCRG.
Et ce montant colossal qui, dans toute démocratie, aurait déclenché une commission d’enquête parlementaire…

Rien.
Juste un comité de crise interne, piloté par le gouverneur de la Banque.
Autrement dit : le suspect gère la scène du crime.

Autopsie d’un réseau

Ce “vol” est un signal. Un test.
Un énième exemple de l’économie souterraine qui fait tourner le régime.
• Blanchiment d’argent via des “particuliers”.
• Faux projets miniers.
• Ponctions massives dans les caisses de l’État.
• Redistribution aux clans fidèles.
• Et, en cas de fuite ? On parle de “braquage”.

Mais ce n’est pas un braquage. C’est un transfert stratégique dans un système mafieux.

Conclusion : L’État voleur n’a pas de gilet pare-balles contre la vérité

Je n’ai pas encore tous les noms. Mais j’ai les faits.
Et je poserai la question à haute voix : “Combien de milliards ont-ils encore à faire disparaître avant que le peuple ne demande des comptes ?”
Madame la République, vous êtes en danger. Pas à cause de vos ennemis… mais à cause de vos gardiens devenus complices.

Signé : Inspecteur S.B, traqueur de mensonges.

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