Kindia : La marche pour la candidature du Général Mamady Doumbouya est une politique de deux poids deux mesures.
La Guinée est le pays de tous les paradoxes. Depuis octobre 2022, la junte au pouvoir en Guinée a interdit toutes les formes de manifestation politique.
Suite au non respect du calendrier de la transition et la volonté de l’actuel chef de la junte le général putschiste une nouvelle stratégie de marche pour la paix déguisée s’organise dans les grandes régions de la Guinée.
Une façon de faire croire à l’opinion qu’il y a un engouement populaire demandant le maintien de l’homme du 5 septembre 2021, en réalité c’est une campagne de candidature soutenue par le pouvoir à coup de milliards, de la mobilisation des chefs de départements et les fonctionnaires sous peine de menaces de sanctions en cas de non participation sans oublié les administrateurs territoriaux sur l’ensemble du territoire national. Cette attitude prouve que le chef de la junte dirige cette transition avec une main de fer et réprime violemment tous ses opposants.
C’est comme pour dire qu’en Guinée la seule voix incontestable est celle du Général qui martyrise ses opposants dont les plus gênants sont contraints à l’exil à savoir : les Présidents Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, les activistes de la société civile Ibrahima Diallo, Sekou Koundouno, Djani Alfa, Eli Kamano, Ansoulaye Oumou Sow etc…
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Dans le pays du général putschiste : il y a Oumar Sylla Foniké et Billo Bah leaders du FNDC, Sadou Nimaga et Habib Marouane qui sont portés disparus Aliou Bah injustement condamné par la justice pour offense au chef de la junte et tout récemment l’enlèvement, la torture et relaxe du coordinateur des forces sociales de Guinée Abdoul Sacko se trouvant dans un état critique. Toute cette grave violation des droits de l’homme pour légitimer un putschistes afin de tuer l’espoir démocratique dans notre cher pays la Guinée.
Les pratiques de personnalisation du pouvoir, de la politisation de l’administration et de l’achat de conscience des citoyens frappés par la misère et la pauvreté extrême sont des erreurs du passé que répètent ce système du CNRD, parfois on se demande pourquoi le coup d’état alors que les anciennes pratiques condamnées par le fameux discours de la prise du pouvoir il y a 3 ans persistent encore et de la manière la plus flagrante.
Le peuple de Guinée doit prendre son destin en main en prenant conscience d’écarter les militaires dans la gestion des affaires de l’état.
Nous ne devons pas voir la Guinée comme un gâteau à partager mais plutôt un patrimoine à développer et à préserver pour les futures générations car c’est la mission la plus noble pour tout patriote conscient du retard de notre pays .
Par Honorable Youssouf Camara membre du bureau exécutif national de l’UFDG