4 novembre 2021, 20 août 2022, le challenger d’Alpha Condé n’aura fait que neuf mois 16 jours dans le Gouvernement de la transition sous le CNRD, dirigé à l’époque par Mohamed Béavogui.
À la tête du département de l’Énergie, de l’hydraulique et des Hydrocarbures, limogé à moins d’une année d’exercice de ses fonctions ministérielles, le politique et homme d’affaires guinéen Ibrahima Abé Sylla dit avoir regretté son départ au regard de ses ambitions pour le pays.
Dans une interview accordée à KonCom, M. Sylla a soutenu qu’il était bien parti quant aux alternatives liées à la crise énergétique que connaît la Guinée depuis plus de deux (2) ans.
Dans une interview accordée à KonCom, M. Sylla a soutenu qu’il était bien parti quant aux alternatives liées à la crise énergétique que connaît la Guinée depuis plus de deux (2) ans.
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« Mon regret c’est de ne pas finir ce que j’ai commencé. Je suivais un projet de près, qui concernait toute la Guinée dans le domaine de l’énergie. On avait un projet solaire pour construire 500 mwt. Et de ces 500, chaque région aurait 100 mwt, pour que ça soit 20 ou 30. Et l’idée là-dessus, c’était la création de la classe moyenne. Un pays ne peut pas se développer si tout le monde est pauvre. Malheureusement c’est la condition dans laquelle nous sommes en Guinée. Alors comment on allait faire. C’était de donner si c’est par exemple au Fouta, 25% aux Peulhs, 25% aux Forestiers, 25% aux Sousous et 25% aux Mandingues. Ils allaient travailler ensemble, parce que ça devait leur appartenir. Quand nous nous construisons, les investisseurs viennent en faire aussi. Et une fois fini, ça leur revenait et le coup allait être abordable. Si c’est 6 ou 7 le solaire, il n’y aurait pas y avoir de coût caché », a déclaré Ibrahima Abé Sylla.
Poursuivant, cet investisseur dans le domaine énergétique a signifié que ce projet devrait doublement profité à l’Etat guinéen. D’abord, dit-il, ’État ne devrait payer même un franc et aurait des futurs millionnaires pour créer de l’économie nationale.
« Autre chose, après avoir payé le Gouvernement, ça devrait rester comme leur coopérative. Au-delà, cela allait créer de l’union, avoir des hommes d’affaires futurs de la Guinée et dans les quatre régions et qui allaient être qualifiés parce qu’ils auraient des revenus jusqu’à 100 ou 125 mille dollars par an, une fois des dettes terminées. Et cela les qualifiait automatiquement et permettrait d’avoir un million de dollars, s’ils voudraient construire une unité industrielle ou de transformation. C’est comme ça que la Guinée allait devenir autrement. C’était vraiment ce qu’on avait proposé au Président, et tenez-vous bien, il avait signé et il m’a dit, Abé va le faire », a révélé l’ancien ministre de l’Énergie.
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