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Poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour des faits présumés de ‘’détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux, corruption dans le secteur public et privé, prise illégale d’intérêts et complicité’’, le dernier président du parlement sous Alpha Condé pourrait être bientôt fixé sur son sort après deux ans de privation de liberté.
Placé sous mandat de dépôt le 27 avril 2022, cet ancien pilier du régime d’Alpha Condé est soupçonné d’un détournement de « 15 milliards Gnf » destinés à l’aménagement du site devant abriter le nouveau siège de l’Assemblée Nationale, à Koloma. Documents à l’appui, il a nié en bloc tout au long du procès les charges portées contre lui. Transport judiciaire, audience à la maison centrale, visite à l’hôpital…Amadou Damaro Camara à la santé fragile depuis son incarcération, aura vu presque de toutes les couleurs dans cette procédure à rebondissements. En avril 2023, une audience a même été tenue à la maison centrale.
Remaniement à la CRIEF et retour à la case départ
En effet, en janvier 2024 après la décision du juge Francis Kova Zoumanigui de clôturer l’instruction et d’entamer la phase des plaidoiries et réquisitions, contre toute attente, Amadou Damaro Camara et ses coaccusés ont vu leur procès reprendre à Zéro, début février.
Ce retour à la case départ est la conséquence des nominations intervenues mi-janvier à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). C’est après tous ces « vas-et-vient » sur fond de renvois répétés que s’ouvrent ce 10 juillet 2024, les plaidoiries et réquisitions. Enfin donc, vers le bout du tunnel pour Amadou Damaro Camara.
Affaire à suivre
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