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Bah Oury accable la santé publique sous Alpha Condé : ”l’hécatombe qui a été enregistrée n’est pas chiffrable, c’est un crime qui doit être jugé“

Ce vendredi 24 avril 2024, à l’occasion de cérémonie de signature du plan d’adhésion de la Guinée à l’Initiative sur l’indépendance vaccinale, le Premier ministre, chef du Gouvernement a levé un coin de voile sur une décision qui remonte à 2014 prise par les autorités guinéennes à cette époque là où la Guinée a été frappée par Ebola,

À en croire le chef du Gouvernement, les responsabilités vont être situées puisque, dit-il, ces dernières semaines lors d’un échange avec le chef de l’État, il a insisté sur la nécessité de clarifier et d’indiquer les responsabilités des uns et des autres en ce qui concerne des décideurs de 2014.

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Amadou Oury Bah a laissé entendre que le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique est engagé dans une dynamique de rationalisation du système d’organisation de la santé.

« On deviendra de plus en plus exigeant sur la responsabilité de tous les acteurs par rapport à leur mission. Cadre administratif, cadre sanitaire, dans les secteurs qui sont les plus névralgiques, notamment la santé. De manière courageuse, le Ministère de la Santé est engagé dans une dynamique de rationalisation du système d’organisation de la santé. Et nous demandons à tous les acteurs, médecins, administratifs et partenaires à soutenir cette action salvatrice pour que la santé publique en République Guinée soit une véritable santé ».

Poursuivant, il dira: « le message que je lis à ce sujet est le message du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Nous avons à un moment donné, les dernières semaines, insisté sur la nécessité de clarifier et d’indiquer les responsabilités des uns et des autres en ce qui concerne des décideurs de 2014. En tant qu’autorité en situation de responsabilité, l’hécatombe qui a été enregistrée n’est pas chiffrable mais c’est un crime et un crime sur le plan judiciaire devrait être jugé. C’est pour cela quelles que soient nos positions et nos responsabilités nous devons mesurer notre responsabilité à juste valeur pour se dire au nom de la République de Guinée lorsque j’appose ma signature quelles sont les conséquences probables, possibles sur le court terme, sur le moyen terme et sur le long terme pour savoir des fois on engage la vie des millions de personnes simplement par une signature qui n’a pas été suffisamment motivée », rassure le Premier ministre.

mediaguinee

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