Un mois après la nomination d’un Premier ministre chef du gouvernement, le président de la transition n’a pas fixé la date prochaine des élections.
Une situation qui inquiète plus d’un. Mais le leader de l’UDRG prévient les nouvelles autorités qu’une transition qui dure est un danger. C’est pourquoi Bah Oury a mis en garde le colonel Mamadi Doumbouya.
« La transition, son rôle principal, c’est de jeter les bases permettant aux régimes démocratiques qui seront installés par la suite pour continuer de travailler (…). Une transition qui dure devient un danger pour elle-même. C’est la raison pour laquelle il faut avoir une période optimale. Aller au6delà de 2 ans et demi, c’est mettre la transition en danger parce que premièrement, sur le plan économique, vous n’avez pas la légitimité pour engager les réformes en profondeur », a-t-il déclaré chez confrères de Djoma Médias.
A en croire le président de l’UDRG, pour que cette transition soit accompagnée par les bailleurs de fonds multi-latéraux et bi-latéraux pour faire le travail qui concerne les questions de développement, il faut qu’il y ait des institutions fortes: «Vous ne pouvez pas le faire, vous n’aurez pas les ressources. De l’autre côté, vous n’avez pas une réelle légitimité pour engager un engouement pour que des investisseurs internationaux viennent investir. La réussite de la transition permet au gouvernement qui sera installé démocratiquement par la suite de s’asseoir sur une base solide, un socle solide sur le plan des institutions solides, sur le plan des questions de gouvernance solide».