L’affrontement qui s’annonce n’implique ni la foule des citoyens ni l’état-major de l’armée : il s’agit d’un règlement de comptes entre la garde rapprochée du pouvoir et les commandos invisibles de PIVI. L’enjeu ne doit pas être la mise en péril des populations civiles.
Ceux qui font aujourd’hui mine de gouverner doivent se rappeler qu’un véritable soldat n’expose pas des innocents au feu. Plutôt que d’utiliser des quartiers entiers comme boucliers humains, la seule conduite honorable est de déplacer le conflit hors des zones densément peuplées, ou mieux encore d’éviter l’escalade armée en privilégiant des solutions qui n’entraînent pas de pertes civiles.

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Si l’on prétend au rang des hommes d’État et de guerre, que la dignité guide les décisions : qu’on ouvre le front sur un terrain neutre et sécurisé loin des écoles, des marchés et des habitations, ou qu’on accepte l’affrontement entre combattants aguerris, sans mettre en péril la vie des désarmés. Les civils n’ont pas à payer le prix des ambitions d’un seul. La justice et l’honneur exigent que la protection des populations prime sur tout calcul tactique.
Par le chassé de vérité