Ce n’est pas la candidature du putschiste qui inquiète les Guinéens, mais la machine électorale qu’il manipule pour s’imposer.
Le discours du “report possible” n’est donc pas une maladresse : c’est une tactique. Une manière d’user le temps, de tester les réactions, de semer la confusion et de repousser le moment du verdict populaire.
Coincé dans sa propre trahison, le chef du CNRD change de narratif à chaque fois que la pression monte. Après avoir promis une transition exemplaire, il brandit aujourd’hui la menace d’un report du calendrier électoral non pas pour préparer des élections crédibles, mais pour fabriquer les conditions d’une candidature illégitime.
Car la loi et les engagements qu’il a signés lui interdisent formellement de se présenter.
Le report devient alors l’arme du parjure : un délai supplémentaire pour façonner les institutions à son image, neutraliser les adversaires et saturer le terrain médiatique de sa propagande.

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Assez de compromissions ! Il est temps de prendre nos responsabilités et de mettre fin à cette imposture. Ce n’est pas la peur d’affronter Doumbouya qui anime les Guinéens, mais le refus d’une élection truquée d’avance, où le putschiste se prendrait à la fois pour le compétiteur et l’arbitre.
Mais personne n’est dupe. Ce que le peuple réclame, ce n’est pas un calendrier modulable, c’est la sortie du CNRD, le respect de la parole donnée, et le retour à la légitimité républicaine.
S’il croit en sa popularité, que le putschiste descende dans l’arène en simple citoyen, qu’il réponde devant la justice pour ses crimes et qu’il assume l’héritage économique désastreux qu’il laisse derrière lui.
Ce qu’il redoute, ce n’est pas le suffrage universel c’est la vérité des urnes. Le report n’est qu’un prétexte. Derrière cette manœuvre, se cache une stratégie de survie : gagner du temps pour verrouiller le système et maquiller une trahison en transition.
La démocratie n’a pas besoin de report. Elle a besoin de courage et de clarté.
Par le chasseur de vérité