Fadi Wazni et ses Chinois au cœur d’un meurtre : Justice pour Abdoulaye Camara mort dans le marasme de l’injustice au port de Dapilon !

Ô mon Dieu… Qu’avons-nous fait pour mériter cette calamité inconcevable ?

Nos vies sacrifiées dans un esclavagisme moderne, pour enrichir des investisseurs étrangers et des fonctionnaires corrompus…

En tant que jeune citoyen engagé et journaliste d’investigation, je ne peux pas rester silencieux.
Ce qui est arrivé à notre frère Abdoulaye Camara est une véritable tragédie, révélatrice des conditions de travail dangereuses et inhumaines auxquelles sont exposés les travailleurs guinéens.

Abdoulaye, employé de WAP, travaillait de nuit au port de Dapilon.

Vers 3h du matin, un conducteur chinois aurait mal manœuvré une grue, soulevant un conteneur alors qu’Abdoulaye se trouvait encore dessus. Le conteneur s’est renversé et lui a écrasé le pied. Le plus grave : les responsables chinois sur le site auraient refusé de lui porter secours pendant plusieurs heures.

Abdoulaye a souffert jusqu’à sa mort, dans l’indifférence totale. Avant même l’arrivée des autorités, certains rapports indiquent que des traces de l’accident auraient été effacées, laissant planer le doute sur toute responsabilité.

Pour comprendre cette situation, il faut rappeler la structure et la gestion du port. Le port de Dapilon et ses activités logistiques sont sous la supervision du consortium SMB‑Winning, présidé par Fadi Wazni.

Ce consortium collabore avec des partenaires chinois pour la construction des infrastructures, le transport et l’exportation de la bauxite.

La gestion de Fadi Wazni est centrale : il détient le contrôle stratégique, décide des partenariats et définit les règles opérationnelles sur le site.
Ainsi, même s’il n’est pas responsable du geste d’un employé ou d’un conducteur, la sécurité et les conditions de travail dépendent directement de son organisation et de sa gouvernance.

Un travailleur guinéen, un père de famille, un frère, un ami, a perdu la vie dans le silence et le mépris d’un homme qui exporte nos richesses, remplace nos compatriotes par des travailleurs étrangers, et laisse mourir ceux qui devraient être protégés.

Plusieurs travailleurs sont exploités, jetés à la poubelle, sans espoir, victimes d’un système qui privilégie le profit à la vie humaine.

Ce drame met en lumière la nécessité de responsabiliser ceux qui dirigent et supervisent les activités portuaires, y compris les partenaires étrangers.

Nous devons dire non à l’injustice, non à l’impunité, et oui à la dignité et à la sécurité des travailleurs guinéens !

Tôt ou tard, cet ex‑épicier sera arrêté et exproprié, car chaque milliard qu’il braque est entaché du sang de travailleurs maltraités.

Justice pour Abdoulaye Camara
Respect et sécurité pour tous les travailleurs du port de Dapilon.

Par Siba Béavogui