Enquête – USA vs Consortiums franco-chinois : le putschiste préfère le bal masqué des oligarques mandarin au détriment du pragmatisme américain
La bataille géopolitique entre la Chine et les États-Unis a trouvé un nouveau théâtre : Conakry.
Au cœur de cette confrontation mondiale, un homme sans vision, le putschiste inculte Mamadi Doumbouya, s’improvise stratège d’un jeu qui le dépasse. En engageant le cavilla du fer mondial dans une guerre géoéconomique sans boussole, il a ouvert la porte à un chaos programmé un conflit où la Guinée risque d’être égorgée au nom d’un pouvoir illégal.
Sous couvert de développement et d’investissement, ce qui se joue n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme d’occupation : les oligarques mandarin et les parrains français avancent masqués, pendant que les intérêts américains, plus pragmatiques et plus équilibrés, sont écartés au profit d’un système de prédation travesti en coopération.
Cette enquête démonte cette mécanique infernale un engrenage où le pouvoir, l’or rouge et la géopolitique s’entrechoquent dans la poussière d’un pays pris en otage.
Au bal masqué, ohé ohé ! Les oligarques chinois et français dansent. Ils tournent, valsent, signent et encaissent pendant que la Guinée s’effondre sous leurs pas. Dans ce grand carnaval économique, le pays de l’or rouge se transforme en piste de danse où la musique du profit couvre les cris d’un peuple enchaîné. Le bal masqué des oligarques franco-chinois n’a plus rien de festif : c’est une danse sur le volcan de l’économie criminelle.
Derrière les rideaux de velours des accords miniers, la farandole du néocolonialisme s’est reformée. On y parle de coopération, mais on y pratique la captation. On y évoque la souveraineté, mais on y négocie la servitude. Ce qui se joue aujourd’hui dans le secteur minier guinéen n’a rien d’un développement : c’est une dépossession programmée, un théâtre d’ombres où les ressources du peuple se négocient à huis clos, loin des regards et des comptes publics.

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L’Amérique, à travers la CBG, avait pourtant légué à la Guinée un modèle d’équité et de dignité. Plus de 40 % de parts guinéennes dans la société, une gouvernance partagée, une logique de croissance et non de prédation. Les consortiums franco-chinois, eux, n’accordent que 15 % et encore, comme une aumône diplomatique. La différence ne tient pas qu’aux chiffres : elle résume deux philosophies du monde. L’une fonde le progrès sur la coopération, l’autre sur la dépendance.
Alpha Condé, malgré ses excès, avait saisi cette vérité. Il cherchait à bâtir un partenariat stratégique, non à se soumettre à un pillage maquillé en amitié. Son ambition était claire : faire de la Guinée une puissance minière souveraine, pas un entrepôt de minerais bruts. Mais avec Doumbouya, ce fragile édifice s’est effondré. Le putsch n’a pas libéré le pays : il l’a livré. À la place de la souveraineté, un troc opaque. À la place de la dignité, un bal de courtisans franco-chinois déguisés en sauveurs.
Les putschistes ont prostitué le patrimoine minier guinéen, troquant la souveraineté nationale contre des illusions de prestige diplomatique. Rio Tinto et ses partenaires chinois ont refusé de construire le port guinéen promis, préférant déplacer leurs opérations en Côte d’Ivoire une gifle économique pour un pays qui détient pourtant le sous-sol le plus riche d’Afrique de l’Ouest. Pendant que les gisements s’en vont et que les profits s’évaporent, les dettes, elles, s’accumulent comme des chaînes invisibles autour du cou de la Nation.
Et pourtant, les États-Unis restent là, en veille, à deux semaines maritimes seulement, offrant le modèle le plus équilibré et le plus transparent de l’histoire du code minier guinéen. Un modèle fondé sur le respect des normes, la transparence et la juste part pour l’État. Le pays de l’Oncle Sam représente le partenaire naturel des côtes de l’or rouge, celui qui pourrait aider la Guinée à se relever, à produire et à exporter dans la dignité.
Il est temps que les forces vives de Guinée ouvrent les yeux et brisent la transe hypnotique du bal masqué. L’avenir du pays ne se négocie pas dans les couloirs de Paris ou de Pékin, mais dans un deal clair, juste et gagnant-gagnant avec Washington non seulement pour libérer la Guinée de la dictature, mais aussi pour valoriser son potentiel minier à l’image du modèle CBG.
Car l’histoire est têtue : là où la France et la Chine sèment la dépendance, les États-Unis offrent une perspective. À la Guinée de choisir désormais entre continuer à danser au bal masqué… ou reprendre la partition de sa souveraineté.
Par le chasseur de vérité