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BRONX AU RASSEMBLEMENT DE L’UFDG : La provocation servie en plateau et la réponse servie au peuple !

Au meeting de Bronx, alors que l’animateur de Face à l’Opinion (GTV1) scandait « Finka, finka, finka » clin d’œil provocateur aux fusils réclamés par une frange de la jeunesse de l’Axe le président de l’UFDG a répondu sans détour :

« Oui. Les jeunes ont réclamé les fusils. »

Puis, dans une réplique maîtrisée, il a rappelé que Mamadi Doumbouya avait lui-même pris les armes pour faire écho à cet appel, afin d’évincer Alpha Condé. Et depuis, a-t-il ajouté, « seule la force dégage la dictature ».

Avant de conclure, Cellou Dalein Diallo a renvoyé la « question de l’axe armé » au peuple, affirmant que c’est la population qui, en dernier ressort, déterminera les moyens de la lutte.

La question tendue et capable de fissurer une ligne pacifique n’a finalement pas pris le leader au dépourvu.

Habile, il a transformé la provocation en épreuve démocratique : « Le peuple prendra ses responsabilités », a-t-il asséné, prévenant que nul arsenal ne pourra arrêter la volonté populaire.

L’animateur, en scandant « Finka, finka, finka » comme on jette une allumette dans une poudrière, croyait le pousser à la faute.

Mais la réponse de Cellou n’a pas été un appel au feu : ce fut une mise en miroir. « Oui, les jeunes l’ont demandé », a-t-il confirmé, avant de rappeler que Doumbouya avait conquis le pouvoir au nom d’un peuple opprimé.

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Ainsi, le chef de l’UFDG retourne la question à son expéditeur au peuple  et place entre ses mains la responsabilité du choix.

C’est une stratégie politique à double tranchant : ne pas désarmer le débat, mais en faire un juge populaire.

Car la ligne pacifique vacille lorsqu’on y invite la force, mais le vrai test n’est pas dans la rhétorique d’un plateau il est dans la capacité du peuple à choisir sa voie, à défendre sa dignité sans tomber dans la spirale des armes.

À Bronx, l’animateur a crié : « Finka ! »

Cellou a calmement renvoyé la balle : « Oui, les jeunes l’ont demandé. »

Puis il a livré le verdict politique : C’est au peuple de décider.

Et aucun arsenal, fût-il de fer ou de peur, ne freinera la volonté populaire.

Par Siba Beavogui 

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