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Samedi 13 : Vague de liberté à New York – La diaspora dit NON à la Constitution putschiste

New York, 13 septembre 2025 – Comme une lame de fond, la diaspora guinéenne a balayé l’arrogance du régime militaire ce samedi13 septembre à New York. Date hautement symbolique, rappelant les frissons du film d’horreur Samedi 13, mais où, cette fois, c’est la lumière de la résistance qui a vaincu l’ombre de la dictature.

Dès 10h du matin, devant la représentation diplomatique de Guinée puis en direction du siège des Nations Unies, une vague rouge, couleur de la liberté et de la résistance, a secoué les symboles du « OUI » de compromission brandis par les partisans du putschiste.

Une mobilisation massive et déterminée

Les Forces Vives guinéennes des États-Unis, rejointes par des délégations venues d’Europe et du Canada, se sont rassemblées en masse pour exiger une chose claire : le départ immédiat de Mamadi Doumbouya et la fin du coup d’État constitutionnalisé.

Malgré les millions dépensés pour corrompre des consciences et les milliards détournés des caisses publiques afin d’imposer une campagne référendaire biaisée, la rue new-yorkaise a répondu par un refus catégorique.

La voix des manifestants : Abdoulaye Chérif en première ligne.

Parmi les visages de cette colère citoyenne, Abdoulaye Chérif a pris la parole avec force :

« La Guinée ne doit pas devenir une nouvelle Birmanie, étranglée par une junte militaire qui étouffe la transition politique et alimente corruption et incompétence. »

Il a prévenu que la résistance ne s’arrêtera pas aux États-Unis. D’autres manifestations sont déjà programmées en Europe afin de dénoncer la confiscation du pouvoir et de soutenir le peuple guinéen dans sa quête de liberté.

Un message clair à la communauté internationale

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Cette manifestation, l’une des plus massives depuis le début du mois de septembre, sonne comme un appel pressant à la communauté internationale. Le silence complice face aux dérives militaires est devenu insoutenable, ont martelé les manifestants.

Selon Abdoulaye Chérif, les agissements de Mamadi Doumbouya et de sa direction générale des élections cooptée visent à façonner les résultats pour prolonger indéfiniment un pouvoir illégitime. Une dérive qui menace directement la légitimité du processus démocratique guinéen.

La jeunesse en première ligne

Au cœur de la vague rouge, les jeunes guinéens de la diaspora ont montré leur détermination à défendre les acquis démocratiques. Leur mot d’ordre est clair : ne plus tolérer les manipulations militaires qui affaiblissent les normes démocratiques.

« C’est le moment ou jamais de renforcer les normes et de stopper les putschistes avant qu’ils ne détruisent définitivement l’État de droit », a conclu Abdoulaye Chérif.

Un samedi 13 devenu symbole

À New York, ce samedi 13 ne fut pas jour de malheur, mais bien jour de libération symbolique. La mobilisation des Forces Vives guinéennes restera comme une date charnière dans la lutte contre la confiscation du pouvoir par une junte illégitime.

Un signal fort a été envoyé à Mamadi Doumbouya : ni la corruption, ni la répression, ni les mascarades référendaires ne pourront éteindre la voix d’un peuple décidé à reprendre en main son destin.

Par Azözöye Bangoura, envoyé spécial à New York pour Guineefutur.info

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