Il y a des visages qui racontent une histoire. Celui de Djiba Diakité raconte celle d’un gosse capricieux, projeté par le hasard et l’opportunisme au sommet d’un État qu’il ne comprend pas.
Sa tête ronde, lisse comme celle d’un enfant trop nourri de friandises occidentales, trône derrière des lunettes transparentes qui ne parviennent pas à donner de la profondeur à son regard. Tout en lui respire l’immaturité. On croirait voir un adolescent boudeur, forcé de jouer à l’adulte dans un rôle trop grand pour lui.
Et pourtant, le voilà, installé en Directeur de cabinet du putschiste, avec en prime le rôle de patron du comité de gestion de Simandou, ce trésor national que même les plus aguerris des négociateurs craignent de mal manier. Mais à voir son air d’enfant gâté, on dirait qu’il gère Simandou comme on joue avec un jouet en plastique, prêt à le casser pour ensuite pleurnicher que ce n’était pas de sa faute.
Une tête d’enfant gâté sur un trône d’usurpateur
Il a ce visage de gosse à qui l’on a tout donné sans jamais rien demander en retour. On dirait un petit roi déchu, parachuté dans un palais qui n’était pas bâti pour lui. Ses traits trahissent non pas l’expérience d’un haut commis de l’État, mais l’insouciance d’un adolescent qui découvre à peine la lourdeur des responsabilités. Ses gestes maladroits, ses postures figées derrière les micros, traduisent une absence totale de maîtrise : l’homme n’incarne pas ses fonctions, il les subit.
Dans un pays où chaque parole officielle devrait rassurer, il incarne l’inverse : l’incertitude, la désinvolture, l’arrogance gratuite. Il parle sans convaincre, gesticule sans convaincre davantage, et son autorité n’est qu’un décor fragile planté par le hasard du putsch.
L’ombre grotesque d’un gestionnaire de Simandou
Confier à un tel personnage la gestion de Simandou, c’est comme donner une boîte d’allumettes à un enfant qui croit jouer avec des lucioles. Simandou est censé être la colonne vertébrale de l’avenir économique guinéen ; sous ses mains, il devient un ballon qu’on perce pour entendre le sifflement.
Son rôle de « patron » du comité de gestion relève de la comédie. Le pays entier voit bien que ce costume est trop grand, que cette fonction est usurpée. Il ne maîtrise ni l’économie minière, ni l’administration publique, ni la géopolitique complexe que suppose Simandou. Mais cela ne l’empêche pas de se bomber le torse, comme un gosse qui enfile la veste de son père et se prend pour un ministre.

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La caricature vivante d’une République en déclin
Djiba Diakité est plus qu’un individu ; il est un symbole. Le symbole de ce que devient l’État lorsqu’il est confié à l’amateurisme, au népotisme et à l’ignorance. Son visage poupon trahit l’absence de maturité, et son corps massif semble incarner la lourdeur de son incapacité. Une tête d’œuf vissée sur un corps de baleine, un gosse capricieux enfermé dans la peau d’un dirigeant : voilà l’image qu’il renvoie au peuple.
Et tandis qu’il parade, l’administration se froisse, l’économie chancelle et l’avenir se chiffonne. Il n’est pas seulement l’enfant gâté d’un putschiste, il est l’incarnation d’un déclin collectif. Car un pays qui confie son destin à de tels personnages immatures ne fait pas que s’égarer : il se condamne à l’effondrement.
Quand l’immaturité devient politique
Dans un monde normal, Djiba Diakité aurait été recalé au premier entretien d’embauche, prié d’aller « acquérir de l’expérience » avant de prétendre à une quelconque responsabilité. Mais dans la Guinée du CNRD, c’est l’inverse : l’absence de formation devient un atout, l’arrogance un certificat, l’immaturité une qualité.
Ainsi, il trône, confondant Simandou avec son bac à sable, et l’État avec son terrain de jeu. Il sourit de ses maladresses comme un gamin qu’on applaudit pour une bêtise. Mais personne n’applaudit plus : derrière ses postures enfantines, c’est tout un peuple qui pleure
Conclusion : l’enfant-roi et la ruine du pays
Djiba Diakité restera dans l’histoire non pas comme un bâtisseur, mais comme une caricature : celle d’un enfant gâté qui chiffonne l’État, froisse l’économie et dénature la République. Ses fonctions usurpées ne brillent pas, elles ternissent. Son rôle dans Simandou n’est pas une gestion, c’est une mise en pièces.
Et lorsque demain les Guinéens se retourneront pour comprendre pourquoi leur avenir a été sacrifié, ils se souviendront de ce visage rond, de ce regard vide et de cette posture grotesque. L’enfant gâté aura joué avec l’État comme avec un jouet, et c’est tout le pays qui en paiera le prix
Par le chasseur de vérité