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Du 25 août 1958 à septembre 2025 : de la conquête de la liberté à son humiliation par un putschiste

Le 25 août 1958, Sékou Touré brisait à Conakry les chaînes du colonialisme français à travers un discours mémorable, qui résonne encore dans la mémoire collective des peuples africains.

Ce jour-là, le peuple de Guinée, uni derrière le PDG-RDA, osa dire « Non » à la domination et « Oui » à la liberté. La suite fut une longue épreuve : complots, sabotages, malveillances orchestrées par Paris, avec de Gaulle et Foccart en maîtres d’œuvre. On se souvient de cette consigne honteuse de l’Élysée :

« Je veux Sékou Touré à plat ventre. »

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Mais la Guinée tint bon. Elle résista grâce à l’unité de ses meilleurs fils et au soutien des pays socialistes, offrant au monde l’image d’un peuple digne, debout face aux menaces et aux complots. L’indépendance guinéenne fut conquise au prix du sang, de la sueur et de sacrifices innombrables.

Et pourtant… En septembre 2025, un putschiste criminel a fini par détrôner cette liberté arrachée de haute lutte, pour la livrer de nouveau aux griffes du colon et aux logiques d’asservissement. La Guinée, jadis flambeau de l’indépendance africaine, est rabaissée par ses propres fils instrumentalisés.

C’est une calamité, une gifle à la mémoire des pères fondateurs. Leurs tombes tremblent de douleur devant l’humiliation infligée à la nation qu’ils avaient libérée. Là où ils ont offert leur vie pour l’indépendance et la dignité, un pouvoir illégitime foule aujourd’hui ces valeurs aux pieds pour servir ses maîtres étrangers.

Par Siba  Beavogui 

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