Sous prétexte de “promenade de santé”, Mamadi Doumbouya, autoproclamé “Président de la République”, a débarqué ce lundi 11 août 2025 au ministère de l’Enseignement supérieur et à la Primature.
Fidèles caméras à l’appui, il y a croisé Alpha Bacar Barry, ministre en service et président du Conseil des ministres du CAMES, opportunément en pleine réunion validant ô miracle du calendrier la feuille de route de sa propre présidence.
Là où un regard naïf verrait de l’improvisation, l’œil averti reconnaît la vieille recette :
• Une “visite surprise” dont les objectifs photo avaient été clairement briefés.
• Un ministre prêt à réciter le texte, sourire calibré compris.
• Un public choisi, filtré par la sécurité.
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Rien sur l’état réel des universités. Rien sur les enseignants impayés. Rien sur l’hémorragie des cerveaux. Mais un cliché impeccable pour les réseaux sociaux officiels et un nouvel épisode d’auto-glorification du régime.
Pendant que les femmes suffoquent dans les marchés…
Le pays étouffe. Les mères se battent pour un bol de riz. Les marchés croulent sous la misère. Et dans le même temps, l’administration se mue en parade festive, rythmée par les visites-spectacles du chef putschiste.
Le centre administratif est verrouillé comme une zone de guerre : blindés à chaque carrefour, soldats armés jusqu’aux dents, regards figés comme s’ils défendaient un palais assiégé. On croirait une capitale sous occupation étrangère.
Dans les ministères, une troupe hagarde, droguée à l’arrogance et à l’impunité, se pavane comme des touristes de guerre. Ils sourient aux caméras, paradent dans les couloirs, se congratulent… tandis que le peuple, lui, paie l’addition salée de cette mascarade sécuritaire.
La rédaction