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Inondation : La malédiction dans l’ombre du dictateur sanguinaire Mamadi Doumbouya

La colère divine s’abat l’eau monte, la mort déferle. 

Dieu a quitté la Guinée.

Quand ce n’est pas la terre qui tremble, c’est la route qui tue. Quand ce ne sont pas les armes, c’est le feu. Et désormais, c’est l’eau qui souffle sa colère. Une eau enragée, incontrôlable, comme si les cieux pleuraient sur un pays abandonné, trahi et souillé.

Les rues de Conakry sont devenues des fleuves de boue et de cadavres. Des quartiers entiers submergés. Des familles entières emportées. Même un Directeur Général Adjoint n’a pas échappé à la furie des eaux. Quand même les privilégiés coulent, c’est que le pays a touché le fond.

Ce n’est plus une catastrophe naturelle. C’est une malédiction nationale.

Une nation punie non pas par hasard, mais par la gangrène du pouvoir. Le dictateur Mamadi Doumbouya, qui s’était érigé en “sauveur”, laisse derrière lui un champ de ruines, de larmes et de tombes. Son silence face à ces drames est assourdissant, sa responsabilité est écrite dans chaque goutte de cette pluie meurtrière.

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Où sont les milliards dépensés en armement ?
Où sont les projets d’assainissement ?
Où sont les plans de prévention des catastrophes ?

Sous les bottes. Sous les blindés. Dans les comptes offshore.

Tant que ce régime illégitime gouverne à coups de décrets, de répressions et de simulacres patriotiques, la Guinée restera sans protection, sans avenir, sans bénédiction.

Et si ce n’était pas seulement l’eau qui débordait, mais aussi la patience du peuple ?

Par Siba Beavogui

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