Quand Doumbouya prépare la guerre qu’il veut… pour justifier sa dictature qu’il prolonge.
N’ZÉRÉKORÉ – L’OMBRE D’UNE INTOX FABRIQUÉE
Ce 28 juillet 2025, une annonce pour le moins surréaliste a été faite par le parquet de N’Zérékoré : des “malades mentaux” auraient été interpellés car ils pourraient représenter un danger pour l’ordre public. Deux d’entre eux auraient même été transférés à Conakry pour des “analyses approfondies”.
Mais de qui se moque-t-on ? À l’heure où des kidnappings ciblés, des assassinats politiques et une répression aveugle paralysent la société, c’est ce que le parquet choisit de médiatiser ? Des malades mentaux devenus “sujets à enquête sécuritaire” ?
UNE CONFÉRENCE DE PRESSE POUR SEMER LA PEUR
Devant les caméras, le substitut du procureur, Hady Diallo, a déclaré :
« Certaines personnes perçues comme malades mentaux pourraient constituer une menace à l’ordre public. Par mesure préventive, elles ont été interpellées… »
Foutaise toxique ou stratégie préméditée ?
Le plus grave n’est pas la déclaration elle-même, mais ce qu’elle dissimule.
UN PRÉTEXTE FABRIQUÉ DE TOUTE PIÈCE
Ce que tente de mettre en place le régime, c’est un prétexte de guerre, basé sur une rumeur orchestrée par ses propres relais.
Car il n’y a pas de rébellion en Guinée, sauf celle du CNRD lui-même, qui a pris le pouvoir par la force, viole la Constitution, piétine les libertés, et installe une armée de pacotille pour terroriser la population.
Répandre l’idée de “rebelles en forêt”, c’est chercher à :
• Justifier une future opération militaire sanglante en Guinée Forestière ;
• Masquer la peur panique que Doumbouya nourrit face aux Commandos Invisibles ;
• Rallumer les braises ethniques pour imposer l’état d’exception permanent ;
• Détourner l’attention de ses propres crimes et de sa perte de contrôle progressive.
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LA GUERRE COMMENCE DANS LA TÊTE
« Quelqu’un a dit que la guerre prend naissance dans la tête. »
Et c’est exactement là que le CNRD cherche à la faire germer : dans l’imaginaire collectif, en associant la Forêt à une menace, et le désordre à une excuse. L’arme est psychologique. L’objectif est politique.
CE QUE NOUS DISONS, CLAIREMENT
1. Aucune rumeur ne justifie une militarisation d’une région.
2. Aucune arrestation de malade mental ne constitue une enquête de sécurité.
3. Aucun prétexte ne légitime une guerre civile que le pouvoir cherche à créer.
Si demain le sang coule à N’Zérékoré, ce ne sera pas le fait de rebelles imaginaires, mais la conséquence directe des manipulations du CNRD, qui cherche à détruire l’unité nationale par la peur et l’intox.
LE PEUPLE VOIT, ENTEND ET JUGE
Le pouvoir par la terreur ne durera pas.
La forêt n’est pas un champ de bataille, mais un sanctuaire de paix.
Si le régime déclenche une guerre dans le Sud-Est du pays, l’histoire retiendra que c’est Doumbouya lui-même qui l’a voulue, programmée et amorcée.
Par Siba Beavogui