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ESDRO : Quand la peur commande le ciel

Dans l’arène de l’ultime bataille, un général qui tremble devant un sergent s’arme de drones pour masquer son impuissance.

Ce lundi 21 juillet 2025, un décret présidentiel officialise la création de l’ESDRO – Escadron de Drones, nouvelle unité militaire censée protéger un pouvoir qui vacille. Mais derrière cette modernisation militaire se cache une vérité plus brutale : la panique d’un putschiste en perte de contrôle.

Commandos de pacotille, guerre asymétrique et psychose aérienne

“Tôle c’est pas tôle, et les moutons marchent ensemble sans avoir le même prix.”

Dans les casernes, on distingue désormais les commandos blindés des commandos carton. Le général autoproclamé, celui qui crie sa tigritude sur les podiums, somnole désormais dans l’angoisse. Car un sergent, Verni Pivi, l’a sorti de ses rêves de grandeur.

Face à cette peur invisible, il a tout essayé :
• Mobilisation de l’armée de terre : Zéro résultat.
• Déploiement de mercenaires : Fiasco.
• Satellites à millions de dollars : Échec cuisant.
Et maintenant ? Il déploie le ciel, mobilise des escadrilles, fait gronder les bases aériennes… pour une guerre asymétrique contre une menace intérieure, insaisissable, populaire.

Unité ESDRO : Une fuite en avant militariste

Selon le décret présidentiel, l’ESDRO opérera sous l’autorité du Chef d’état-major général des armées, avec sa base principale à Conakry et des détachements dans les régions militaires.
Sa supervision sera assurée par le Poste de Commandement de l’Armée Élargie (PCIAE) via le Centre de Commandement et de Conduite des Opérations Aériennes (C3OA).

Mais au-delà des sigles ronflants et des schémas militaires, une question cruciale reste posée :

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Pourquoi un pays pauvre, en paix officielle, investit-il des milliards dans des drones militaires au lieu de développer ses écoles, ses hôpitaux, ses routes ?

La réponse tient en un mot : peur. Peur des commandos invisibles, peur de l’insubordination patriotique, peur d’un peuple réveillé.

Coronthie, ou la preuve par l’explosion

L’explosion meurtrière du dépôt d’armes de Coronthie est encore dans les esprits. Si demain les drones ESDRO frappaient accidentellement un quartier, une mosquée, une école… Qui assumerait ? Où se cache l’ennemi, sinon dans les cauchemars du tyran ?

Le déploiement de drones dans le ciel guinéen n’est donc pas un signe de puissance, mais le symptôme d’un régime aux abois, prêt à brûler la Guinée pour prolonger une illusion de souveraineté.

La fin approche: “S’il veut, qu’il envahisse le ciel de drones. Mais tôt ou tard, il sera arrêté, chicoté, et broyé dans la poubelle de l’Histoire.”

Car nul drone, nul décret, n’a jamais vaincu une vérité portée par un peuple debout.

Par Siba Beavogui

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