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Le spectre des Patrouilles Mixtes avec le Sénégal : Folklore militaire dans un théâtre sans guerre!

Alors que les flammes de l’insécurité gagnent du terrain au Sahel, la Guinée, elle, choisit de mobiliser son armée… à la frontière du Sénégal, là où la paix dort encore et où les armes se rouillent d’ennui.

Officiellement, il s’agit de “patrouilles mixtes” pour renforcer la coopération bilatérale. Officieusement, c’est un spectacle militaire sans enjeu, un gaspillage de ressources nationales dans un théâtre déserté par les véritables menaces.

Un déplacement stratégique… vers l’inutile

En toute logique, c’est en Haute Guinée — à la lisière du Mali et de la zone sahélienne instable — que l’armée guinéenne devrait masser ses forces, ériger ses bastions, et affirmer sa souveraineté. Là où les échos de la guerre du Sahel pourraient résonner demain. Mais non. Le pouvoir putschiste préfère envoyer ses troupes jouer à la guerre dans des zones de paix, loin des zones de choc, loin des vrais enjeux. Un choix stratégique qui frôle l’absurde.

Une armée de parade, pas de combat

Le temps des grandes batailles est révolu. La Guinée n’a plus d’armée prête au feu, mais une armée de parade, habillée en 3D, filmée en drone, applaudie dans les zones sans menace. Une armée qui défile là où il n’y a rien à défendre, pendant que les zones à risque, elles, sont désertées par l’État. Ce n’est plus une force républicaine, c’est une troupe de figurants militarisés pour satisfaire l’illusion de puissance d’un régime aux abois.

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Le fantôme d’un sergent hante la présidence

Voici une réécriture fluide, percutante et structurée de votre paragraphe :

Tout ce vacarme médiatique, ces patrouilles théâtrales et ces discours martiaux n’ont qu’un seul objectif : dissimuler une vérité crue et gênante , la peur viscérale de Mamadi Doumbouya. Une peur bien réelle, car celui qui le traque, dans l’ombre ou dans la mémoire des casernes, est plus redoutable que tous ses chars d’apparat. Plus blindé que ses blindés, plus respecté que ses généraux décoratifs. Voilà pourquoi il déploie une armée entière , non pas pour défendre la nation, mais pour barricader son propre pouvoir.

Car au fond, ce théâtre militaire n’est rien d’autre qu’un rituel d’exorcisme.

Le général autoproclamé Doumbouya ne combat pas un ennemi extérieur : il fuit une menace intérieure. Le spectre qui hante ses nuits porte un nom : Sergent Vervi Pivi. Un commando patriote, légendaire dans l’armée guinéenne, dont la loyauté au peuple contraste avec l’obsession sécuritaire d’un régime illégitime. Quand un sergent fait trembler un général, ce n’est pas une fable ,c’est le signe que l’équilibre des forces a changé.

Pendant que le pays s’enfonce dans la crise, que l’économie saigne, et que la jeunesse rêve d’exil, le pouvoir militaire s’amuse à faire la guerre là où il n’y en a pas. Une distraction coûteuse, une fuite en avant stratégique, et surtout, la preuve flagrante que l’armée guinéenne est aujourd’hui dirigée par la peur, et non par la vision.

Avec le chasseur de vérité Beavogui Siba 

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