Un chef ne fuit pas son destin, il l’affronte en pleine lumière. Et quand l’orage politique gronde, le véritable leader envoie ce qu’il a de plus précieux. En choisissant de faire entrer son épouse Hadja Halimatou dans le cercle de feu de la mobilisation, Cellou Dalein Diallo a frappé un grand coup stratégique.
Dans une période où ses militants traversent incertitudes, répressions et frustrations, le président de l’UFDG a décidé de ne pas rester figé dans le silence ou le confort domestique. Il envoie un message fort, symbolique et politique à la fois : “Je partage vos douleurs, et je suis avec vous, chair de ma chair.”
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C’est Hadja Halimatou, son alter ego discret mais redoutablement influent, qui prend le flambeau. Son apparition publique, dans un contexte aussi sensible, n’est pas un geste de courtoisie, mais une manœuvre de remobilisation et de reconquête morale de la base militante.
En plaçant son épouse dans l’arène, Cellou sacralise son engagement, consolide son leadership, et montre que le combat pour le bien commun — l’avenir de l’UFDG et de la Guinée — ne se mène pas à moitié.
C’est une stratégie de proximité, d’identification et de fidélité aux siens. Une tactique de commandement par l’exemple.
Siba Beavogui