Il est des paroles qui claquent comme des coups de tonnerre dans un ciel de compromission. Il est des déclarations qui ne laissent aucune place à l’ambiguïté. En affirmant haut et fort que « Nous, on n’a aucun plan B. On a un seul plan : le plan A. Cellou candidat hier, Cellou candidat aujourd’hui, Cellou candidat demain », Abdoulaye Bah, nouveau coordinateur des fédérations de l’intérieur, vient de faire ce que peu osaient encore : rappeler la ligne, recadrer les doutes, balayer les illusions.
Cette sortie est plus qu’un slogan. C’est un acte de résistance. Une flèche bien aiguisée plantée dans le flanc de ceux qui, tapis là-bas dans l’ombre, dans les couloirs de la lâcheté, espéraient un effritement de notre détermination. Car oui, il y en a, ces faux compagnons, ces parasites de la lutte, ces experts en double langage, qui parlent d’unité le jour et négocient leur survie politique la nuit. À ceux-là, Abdoulaye Bah n’a pas tendu la main : il a brandi le sécateur.
Cellou Dalein Diallo n’est pas un plan B. Il est le pilier. Le capitaine. L’axe autour duquel gravite l’espérance d’un peuple trahi, gazé, exproprié, exilé. Lui tourner le dos, c’est trahir la mémoire des martyrs, c’est piétiner le rêve d’une Guinée debout, libre et juste. Lui chercher un remplaçant, c’est céder au confort de la soumission, au chantage d’un système qui n’a jamais toléré ni l’intelligence, ni l’intégrité, ni la constance.
Dans un pays où la loyauté se monnaie trop souvent, la voix d’Abdoulaye Bah tranche comme une machette dans une forêt d’hypocrisie. Il ne s’agit pas de fanatisme, mais de fidélité. Pas d’aveuglement, mais de lucidité politique. Il sait, comme beaucoup d’entre nous, que changer de capitaine à la veille de la tempête, c’est livrer le navire à l’ennemi.
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Aux traîtres masqués, il offre une porte de sortie : qu’ils dégagent. Aux militants sincères, il redonne espoir : la ligne est claire, la parole est ferme, la cause est juste.
Il n’y a pas d’ombre au tableau : Cellou est notre lumière.
Et ceux qui tremblent à l’idée de cette vérité feraient mieux de se taire. Car désormais, la résistance a trouvé un de ses porte-voix les plus affûtés. Il s’appelle Abdoulaye Bah. Et il ne fléchira pas.
Alpha Issagha Diallo