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Bruxelles, cœur battant de la résistance

Ce dimanche 18 mai 2025, entre les murs feutrés d’un lieu devenu sanctuaire de mémoire et de lutte, la fédération UFDG Belgique a tenu son assemblée générale. Mais ce n’était pas une réunion de plus. C’était un cri collectif, un sursaut de dignité, une mobilisation debout face à l’arrogance d’un pouvoir à genoux.

Ici, à Bruxelles, la distance n’a pas atténué la douleur. Elle l’a aiguisée. Les images des disparitions, des arrestations arbitraires, des cadavres sans sépulture… tout cela résonnait dans chaque discours, dans chaque regard, dans chaque silence.

Autour de la bannière de l’UFDG, militants et militantes venus de toutes les régions de Belgique ont rappelé que l’exil n’est pas un exil du combat. Que le souffle de la liberté traverse les frontières et que le cœur de la Guinée bat parfois plus fort en diaspora.

Sous la direction du secrétaire fédéral Aliou Baldé, la fédération a dressé un constat lucide et sans concession : la situation des droits humains en Guinée est catastrophique, la répression est systémique, et la junte ne recule devant rien, sauf devant la vérité.

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Mais l’heure n’est plus aux lamentations. L’heure est à la riposte. Face aux provocations de ceux qui osent brandir, en Europe même, des pancartes de soutien à une dictature militaire, la fédération UFDG Belgique a sonné l’alerte.

Le 31 mai approche. Les ennemis de la démocratie organisent leur parade. Mais la résistance s’organise aussi.

Et dans l’attente des directives de la direction nationale, un message a été lancé haut et fort : La diaspora ne dormira pas. Elle ne courbera pas l’échine. Elle ne pactisera pas avec les fossoyeurs de la République.

Ce jour-là, à Bruxelles, la Guinée debout s’est exprimée. Non pas avec haine. Mais avec cette flamme tranquille et puissante que seule l’injustice sait allumer.

Alpha Issagha Diallo

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