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Fouta Fottii, OGDH Faillit : la comédie des charognards

Cinq enfants sont morts à Labé. Pas sous les balles. Non. Ils sont morts dans l’indifférence.

Ils ont été engloutis dans une fosse sceptique, sur un chantier de l’État. Pendant que les autorités locales dansaient au rythme des slogans : “Fouta fottii fii Mamadi Doumbouya”.

Et voilà que l’OGDH, par la voix d’un coordinateur recyclé en communicant du CNRD, se dit soudain “partie civile”. Quelle farce. Quelle audace. Quelle obscénité politique !

Où était cette même OGDH quand la vie s’échappait silencieusement de cinq enfants qu’on n’a pas protégés ?

Où était-elle quand les priorités étaient de repeindre les murs du pouvoir, plutôt que de couvrir les fosses mortelles ?

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Elle était occupée, probablement, à imprimer des banderoles à la gloire du sabre, à rédiger des mots creux sur des papiers officiels.

Aujourd’hui, elle veut parler au nom des victimes ?
Mais vous êtes les témoins passifs, les complices élégants, les scribes du désastre. Vous ne pouvez pas être à la fois l’ombre du bourreau et l’avocat des orphelins.

Ne vous en déplaise, on ne défend pas les droits humains avec une langue double. On ne pleure pas les morts après avoir ovationné ceux qui ont détourné la vie.

Et pourtant, l’élection de Maître DS à la tête de l’OGDH avait éveillé l’espoir. Mais ici, à Labé, on confond la défense des victimes avec la mise en scène des coupables. On déroule la propagande, puis on simule l’indignation. Trop tard. Trop faux. Trop sale.

Les enfants ne reviendront pas. Mais leur mémoire, elle, n’oubliera pas ceux qui les ont enterrés à coups d’ambition et de slogans.

Alpha Issagha Diallo

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