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Gaoual hué ? C’est la vérité qui revient avec l’écho. Pas la haine.

Parlons franchement : Ousmane Gaoual Diallo n’est pas victime de haine. Il est victime de sa propre trajectoire. Quand on crache en l’air, il ne faut pas s’étonner de recevoir une gifle en retour.

Il est facile de crier à l’agression quand on a soi-même agressé un peuple entier, un parti, un homme, une mémoire.

Les huées qui l’accompagnent à chaque escale ne sont pas orchestrées par un quelconque “parti en faillite”. Elles sont le fruit de la conscience collective qui refuse de se laisser hypnotiser par un ancien résistant devenu griot du sabre.

À New York, à Paris, à Monrovia… les scènes se répètent. Non parce qu’on déteste l’homme, mais parce qu’on rejette le traître. Parce que l’Histoire a de la mémoire, et que celle des peuples blessés est particulièrement tenace.

Et voilà que “Petit” Diallo, dans un élan d’indignation solennelle, monte sur la pointe de sa plume pour sermonner les foules. Un “Petit” esprit pour une grande confusion. Il croit défendre l’État, mais ne fait que justifier l’impunité.

Il agite les grands mots – “nation”, “humiliation”, “charte des partis” – sans jamais regarder les petites vérités : un homme qui tourne le dos à sa cause s’expose au jugement populaire.

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On nous parle d’“instrumentalisation ethnique”, de “démocratie sanguinolente”, de “militants fanatisés”.

Quel mépris ! Quelle ironie !
Ceux qui hier hurlaient dans les rues pour la vérité veulent aujourd’hui enfermer les voix dans le silence.

Et ça, même les foules à l’étranger ne l’acceptent pas. Gaoual n’est pas l’État. Il n’en est que le bouclier usé.

Quand un homme trahit sa cause, insulte ses anciens compagnons, méprise la douleur d’un peuple exilé ou gazé, il ne représente plus qu’un masque : celui d’un pouvoir nu.

Si l’État veut agir, alors qu’il commence par protéger ceux qui sont encore kidnappés, torturés, réduits au silence.
Qu’il commence par libérer la vérité, et non menacer ceux qui la crient.

La vérité, elle, n’a pas besoin de visa. Elle suivra Ousmane Gaoual partout.
Et chaque huée, chaque cri, chaque pancarte levée contre lui, n’est rien d’autre que le miroir de ses propres reniements.

Alpha Issagha Diallo

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