En Guinée, la justice a cessé d’être un pilier de la République. Elle est devenue une bourse d’échange politique, où la liberté s’achète au prix de la trahison.
Désormais, l’adhésion à la candidature de Mamadi Doumbouya n’est plus un simple soutien : c’est un ticket de sortie de prison.
Regardez : ceux qui, comme Kassory, Damaro ou Diané, ont refusé de plier le genou devant le despote, croupissent encore derrière les barreaux.
Non pour des crimes, mais pour leur dignité.
Ils paient le prix de leur silence. Le prix de leur refus de trahir leurs convictions.
Et pendant ce temps, Bill Gates, ancien intendant d’Alpha Condé, s’apprête à recouvrer la liberté.
Pourquoi ? Parce qu’il a accepté le pacte de la honte.

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Parce qu’il s’est vendu. Parce qu’il a monnayé sa dignité sur l’autel du pouvoir. Mais un homme digne ne vend jamais sa loyauté.
Il l’assume jusqu’au bout, même au prix de la détention. Car il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux devant le tombeur de ses pairs.
Et que dire de Bio Va ?
Une déception. Un poignard dans le dos de son propre héritage.
Quand le fils pactise avec celui qui a humilié le père, ce n’est plus de la politique, c’est une tragédie.
Une gifle à la mémoire. Une insulte à la lignée.
L’histoire retiendra que certains ont préféré les chaînes à la compromission… et que d’autres, pour un moment de liberté, ont perdu leur honneur pour toujours.
Le chasseur de Vérité