Après avoir dilapidé plusieurs millions de dollars sous l’administration Obama, Thione Niang, figure controversée des affaires afro-africaines aux États-Unis, pose aujourd’hui ses valises à Conakry, en quête de respectabilité… et de nouveaux butins.
Dans les cercles d’entrepreneurs africains en Amérique, il est persona non grata. Maudit. Accusé d’avoir terni l’image des jeunes leaders africains en instrumentalisant des projets de développement à des fins personnelles.
Sous couvert d’un programme d’électrification des villages africains, Thione Niang, Akon et Batchili avaient convaincu la Maison-Blanche d’investir dans une initiative ambitieuse pour l’Afrique. Barack Obama, sincèrement désireux d’accompagner le continent, y voyait un signal fort.
Mais très vite, l’espoir s’est transformé en scandale : les subventions ont été détournées, les résultats absents, les villageois oubliés… pendant que ces “bienfaiteurs” s’adonnaient à une vie de luxe, aux antipodes de leurs engagements.
Aujourd’hui, Thione Niang revient… en Guinée.

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Un homme sans projet clair, mais avec une stratégie bien rodée : séduire, séduire encore… puis siphonner.
La Guinée doit ouvrir les yeux.
Ce vendeur d’illusions, expert en storytelling creux, n’apporte ni développement, ni vision, seulement ses rêves de grandeur et sa boulimie de financement.
Le patriotisme commence par la lucidité.
Sortez du complexe. Ne confondez pas show-business et engagement. Et surtout, faites respecter notre pays.
Par Siba Beavogui